Ne pas jurer

L’Evangile de Matthieu

Ne pas jurer – Matthieu 5:33-36

Le chapitre 5 de l’Évangile de Matthieu s’ouvre sur le discours sur la montagne, les béatitudes, que nous avons vu lors de l’étude 21 et dans la continuité de son discours, Jésus-Christ va opérer une réforme de la loi morale établie par l’homme pour en ressortir uniquement la Vérité, c’est-à-dire pour l’épurer de la tradition. Petit à petit, Jésus-Christ va détruire le venin du mensonge de la loi morale humaine par la Vérité de Dieu, et cela va concerner toutes les instances de nos vies.

Dans notre étude qui concerne les versets 33 et 36 du chapitre cinq de l’Évangile de Matthieu, Jésus-Christ revient sur des notions telles que le parjure, le faux témoignage, et le fait de jurer sur le Nom de Dieu, sur la tête de quelqu’un ou sur quelque chose, et Il élève toutes ses notions à leurs dimensions spirituelles.

Rappelons que Matthieu adresse son évangile à des croyants qui connaissent les coutumes juives, et que son but est de montrer que Jésus est le Christ, le Messie annoncé par les prophéties. Il est certainement l’évangéliste qui fait le mieux comprendre que le Nouveau Testament est éclairé par l’Ancien Testament, lequel ne se comprend qu’à la lumière du Nouveau Testament.

 

³³Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne te parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment.

³⁴Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu; ³⁵ni par la terre, parce que c’est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi.

³⁶Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu.

Matthieu 5:33-36, Traduction Louis Segond

 

Nous avons vu, lors de nos études précédentes, que Jésus-Christ revient sur les paroles des dix commandements et plus précisément, sur les paroles qui concernent la relation à autrui.

→ Ne pas tuer aux versets 21 et 22.

→ L’adultère aux versets 27 et 28.

→ Ne pas voler aux versets 31 et 32.

Dans notre étude, Jésus-Christ va expliciter ce qu’est le parjure, et donc le fait de ne pas donner de faux témoignage pour faire tomber un innocent, et Il revient aussi sur la notion de jurer, c’est-à-dire de promettre solennellement, par serment, quelque chose. Jurer peut aussi revêtir le sens d’affirmer fortement quelque chose et aussi le sens de passer un serment.

Jésus-Christ va revenir sur deux points essentiels de la Loi mosaïque, connus des pharisiens et des docteurs de la Loi qui sont :

Lévitique 19:12 : « Vous ne jurerez point faussement par mon nom, car tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis l’Éternel. »

Deutéronome 23:21-23 : « ²¹Si tu fais un vœu à l’Éternel, ton Dieu, tu ne tarderas point à l’accomplir : car l’Éternel, ton Dieu, t’en demanderait compte, et tu te chargerais d’un péché. ²²Si tu t’abstiens de faire un vœu, tu ne commettras pas un péché. ²³Mais tu observeras et tu accompliras ce qui sortira de tes lèvres, par conséquent les vœux que tu feras volontairement à l’Éternel, ton Dieu, et que ta bouche aura prononcés. »

Et encore une fois, les pharisiens et les docteurs de la Loi, qui disaient accomplir la Loi de Moïse parfaitement, réalisaient de pernicieux abus. Ils juraient un peu trop rapidement par le Nom de Dieu, et cette faute est commise encore trop souvent parmi les croyants. Ajoutons que beaucoup font des promesses qu’ils ne tiennent pas, et ceux-là devront en rendre compte devant Dieu.

Jésus-Christ va nous faire comprendre qu’avant de promettre quelque chose, il faut que l’on soit sûr que l’on tiendra sa promesse. Et Il va nous montrer que la promesse non tenue est une parjure à soi-même. Voyons tout cela en détail.

 

Il s’agit ici d’une négation absolue qui porte sur une action future. Il ne faut pas accomplir cette action, qui est le fait de violer un serment.

Dans le texte le verbe qui a été traduit par se parjurer est le verbe ἐπιορκέω – epiorkeo. Il est conjugué, dans notre texte, à la seconde personne du singulier du futur actif.

Le verbe ἐπιορκέω – epiorkeo signifie jurer faussement, se parjurer. C’est un hapax, c’est-à-dire que ce verbe n’est utilisé qu’une seule fois dans la Parole de Dieu, à ce verset. Cependant, l’adverbe qui découle de ce verbe est utilisé dans la Parole de Dieu.

Le Grand Bailly, le dictionnaire de référence grec, donne trois sens différents pour ce verbe :

→ Faire un faux serment en prenant un dieu à témoin, jurer faussement par les dieux, prodiguer de faux serments à quelqu’un.

→ Ne pas tenir son serment.

→ Faire un serment sur, jurer.

Ainsi, on comprend que celui qui fait un serment et jure sur une divinité et qui ne tient pas ce serment se parjure. Bien sûr, celui qui ne tient pas son serment est aussi celui qui fait un faux serment. Il y a donc là deux actions, la première action est celle de jurer, de faire un serment, en prenant à témoin une divinité et la seconde action est celle de ne pas tenir ce serment. Le parjure inclut ces deux actions.

Le verbe ἐπιορκέω – epiorkeo découle de l’adjectif ἐπίορκος – epiorkos qui signifie un faux témoin, un parjure, qui jure faussement. Ainsi, celui qui porte un faux témoignage devant la justice, en jurant, est un parjure.

Et cet adjectif nous renvoie à 1 Timothée 1:8-11 : « ⁸Mais nous savons que la Loi est bonne, si l’on en fait un usage légitime, ⁹sachant bien que la Loi n’est pas pour le juste, mais pour les gens sans loi et les rebelles, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans piété et les profanes, pour ceux qui battent père ou mère, pour les meurtriers, ¹⁰pour les fornicateurs, pour les hommes qui couchent avec des hommes, pour les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et toute autre chose qui s’oppose à la saine doctrine, ¹¹celle qui est en accord avec l’évangile de la gloire du Dieu bienheureux, qui m’a été confié. »

Ici, on retrouve le parjure dans le sens ἐπίορκος – epiorkos, on retrouve l’adverbe qui découle du verbe ἐπιορκέω – epiorkeo. Et Paul rappelle que la Loi n’est pas faite pour les justes, car naturellement le juste qui vit de la foi, aime Dieu et aime son prochain comme lui-même, donc naturellement le juste fait le bien. La loi est faite pour les mauvais, afin de montrer le mal qu’ils commettent, de dévoiler leur état de pécheur. Le but de la loi est de mettre en évidence le péché. Et être un parjure est faire le mal, puisqu’on ment aux autres et aussi à soi-même.

Le verbe ἀποδίδωμι – apodidomi signifie payer, rendre un dû, dette, salaire, tribut, taxes, choses promises sous serment.

Ainsi, tout ce qui a été promis sous serment devra être payé devant le Seigneur. C’est-à-dire que tout ce que l’on promet, on doit le réaliser, car le Seigneur en demandera des comptes. Et l’on comprend alors qu’il ne faut pas promettre tout et n’importe quoi, il ne faut pas jurer sur tout et n’importe quoi. Si l’on se parjure, si l’on porte un faux témoignage, si l’on prête serment faussement, alors il faudra en rendre compte devant Dieu.

 

Que nous dit ici Jésus-Christ ? De ne pas jurer par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu, ni par la terre, parce que c’est le marchepied de Dieu, ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi.

Jurer par le ciel, par la terre, par Jérusalem, cela nous amène aux trois idolâtries qui sont décrites en Exode 20:3-4 et en Ezéchiel 16:26-29.

En effet, en Exode 20:3-4, nous lisons : « ³Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi. ⁴Tu ne te feras pas d’image taillée, ni aucune ressemblance de quoi que ce soit qui est dans le ciel en haut, ni ce qui est sur la terre en bas, ni ce qui est dans l’eau sous la terre ; »

Et en Ezéchiel 16:26-29 nous lisons : « ²⁶Tu t’es prostituée aux enfants de l’Égypte, tes voisins aux corps vigoureux, et pour m’irriter tu as multiplié tes adultères. ²⁷Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, j’ai diminué la part qui t’était assignée, et t’ai livrée à la discrétion de tes ennemis, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. ²⁸Tu t’es prostituée aux enfants de l’Assyrie, parce que tu n’étais pas assouvie ; et après avoir commis adultère avec eux, tu ne fus point encore assouvie ; ²⁹Car tu as multiplié tes impudicités avec la terre de Canaan et jusqu’en Chaldée ; même alors tu n’en eus point assez. »

→ L’Égypte, bibliquement, c’est le pays de la régularité, de la prévision, où tout était parfaitement administré. L’Égypte est le symbole du peuple sédentaire, qui ne bouge pas. C’est le pays où chacun ressemblait à tout le monde, et personne n’avait un nom. Ainsi, l’Égypte symbolise la science, la technique, la capacité de production. C’est jurer par le ciel.

→ Assour ou Babylone, symbole du peuple nomade, de celui qui fait du commerce et qui se déplace, du pays de l’aléatoire, du monde irrégulier qui nécessite la relation à l’autre et les échanges, où chaque homme est différent et porte un nom. À Babylone, rien n’est structuré, tout est régi par le commerce et l’argent. C’est le pays de l’orgueil, de la démesure, de la course à l’enrichissement personnel, où la vie sociale est réduite à une vie commerciale d’intérêt. C’est jurer par Jérusalem.

→ Canaan, symbole d’un pays changeant, soumis à la nature qui peut être capricieuse et donne l’abondance seulement si elle est conciliante. D’où la nécessité de s’approprier les faveurs de la nature, de prendre soin d’elle pour qu’à son tour, elle prenne soin de l’homme. Canaan est symbolisé par la recherche du plaisir et du bonheur qui ne peuvent surgir que des pulsions naturelles et non des autres ou de Dieu. C’est jurer sur la terre.

Ces trois idolâtries sont rattachées aux trois levains : « Or Jésus leur dit : « Ouvrez l’œil et méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens ! » » (Matthieu 16:6) et « Or il leur faisait cette recommandation : « Ouvrez l’œil et gardez-vous du levain des pharisiens et du levain d’Hérode. » » (Marc 8:15)

Nous avons donc trois levains :

Le levain des pharisiens, c’est le paraître, accorder plus d’importance au paraître, qu’à Dieu. Ce sont les rituels, la religiosité. Et Jésus insiste sur ce levain, car par deux fois Il met en garde ses disciples contre ce levain, et effectivement, c’est par le levain des pharisiens que le reste s’enchaîne. On commence toujours par accorder plus d’importance au paraître, aux rituels, qu’à Dieu. Le levain des pharisiens se rattache à l’idolâtrie d’Assour et à la ville de Jérusalem.

Le levain des sadducéens, c’est le scepticisme, celui qui conduit à tenter Dieu, à se servir de la Parole de Dieu pour son propre intérêt. On le retrouve dans les pratiques New Age et dans les pratiques dites de bien-être qui promettent la guérison sans Dieu. C’est toutes les fois où l’on cherche une solution à un problème dans des théories humaines, sans se tourner vers Dieu, et où, finalement, on veut forcer Dieu à agir. Ce levain se rattache à l’idolâtrie de Canaan, c’est-à-dire à jurer sur ce qui est sur la terre, les divinités, les faux cultes et les fausses croyances.

Le levain de Hérode, c’est la recherche de la gloire par la ruse, c’est vouloir devenir son propre dieu, vouloir dominer, c’est l’orgueil. Le levain de Hérode se rattache à l’Égypte et représente l’idolâtrie de ce qui est d’en haut, donc jurer par le ciel.

Et nous avions vu que ces trois levains et idolâtries sont rattachés aux trois tentations. Rappelons-nous ces trois tentations :

La première tentation : faire passer ses besoins naturels avant Dieu, donner plus d’importance au matériel qu’au spirituel. Faire passer ses besoins naturels avant Dieu, accorder plus d’importance au matériel, c’est le levain des pharisiens, donc, jurer sur la ville de Jérusalem. C’est par là où tout commence. Si l’on ne lutte pas contre cette première tentation, alors on risque de tomber dans la seconde tentation.

La deuxième tentation : tenter Dieu, c’est-à-dire de se servir de la Parole de Dieu pour son propre intérêt, et de rechercher une solution sans Dieu, de préférer les théories humaines à Dieu. C’est le levain des sadducéens et donc le fait de jurer sur la terre.

La troisième tentation : l’orgueil de vouloir devenir son propre dieu, l’orgueil de vouloir se place au-dessus des autres, d’avoir du pouvoir. Cette troisième tentation s’accompagne d’un pacte avec Satan. Elle est la tentation de celui qui pense s’élever vers Dieu par ses propres moyens, par des techniques et des solutions humaines. C’est le levain de Hérode, le fait de jurer par le ciel, et donc de vouloir prendre la place de Dieu, de vouloir s’élever à Dieu ou au-dessus de Dieu. Et c’est là qu’un pacte est passé avec Satan, comme nous l’avons vu lors de nos études concernant la triple tentation de Jésus dans le désert.

Ainsi, Jésus-Christ revient sur ces trois idolâtries, sur ces trois levains, ces trois tentations qui peuvent nous perdre, et nous fait comprendre que le parjure qui prêtre serment par le ciel, par la terre, par Jérusalem est un idolâtre qui est soumis à l’un des trois levains, qui a fait gonfler en lui l’un des trois levains.

Et bien sûr, pour que les pharisiens, les docteurs de la loi et les juifs qui l’écoutent et qui ont reçu un enseignement religieux sur les Écritures puissent comprendre, Jésus-Christ revient sur des notions que les juifs connaissent très bien, comme le trône de Dieu, le marchepied de Dieu et la ville du grand roi.

En Esaïe 66:1 nous lisons : « Ainsi parle l’Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donneriez-vous pour demeure ?

Au psaume 48:2 nous lisons : « L’Éternel est grand, il est l’objet de toutes les louanges, dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne sainte. »

La ville dont il est question est Jérusalem.

Les juifs connaissaient ces textes, et c’est volontairement que Jésus-Christ y fait référence.

 

Jurer sur sa tête, c’est jurer sur sa vie. Et combien jurent, sans même s’en rendre compte, comme un tic de langage, sur sa propre vie, ou sur la vie de quelqu’un d’autre ? Combien de « sur la vie de ma mère… » ou « sur ma vie… » a-t-on déjà entendu ? Ou a-t-on prononcé ?

Or, la vie appartient à Dieu.

Au psaume 39:5 nous lisons : « Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. »

On comprend que notre vie n’est qu’un souffle et donc, jurer sur un souffle, c’est jurer sur du vent. Ça n’a aucune valeur.

Ajoutons que dans la Parole de Dieu, le cheveu est le symbole de la consécration à Dieu. Le cheveu blanc est celui du vieillard, du sage, de celui qui possède de l’expérience, de la connaissance. Ainsi, celui qui prête serment de se consacrer à Dieu doit savoir que c’est Dieu qui donne de la connaissance. Donc prêter serment d’une telle consécration selon un rituel religieux humain ou un rituel idolâtre est faux. On ne se consacre pas à Dieu, c’est Dieu qui nous consacre à lui, car c’est Dieu qui nous fait devenir sage et qui nous enseigne sur ses Paroles, pas une théologie, ni une doctrine, ni une philosophie. On ne devient pas un « oint » de Dieu, un élu, par ses propres moyens ou parce qu’on en a décidé ainsi. C’est toujours Dieu qui vient nous chercher et qui fait de nous ses « oints ». Attention donc aux titres que l’on se donne pompeusement, comme prophète de Dieu, pasteur, maître spirituel, comme les pharisiens qui se faisaient appelés maîtres et qui se pensaient être des hommes de Dieu.

Mais, ce mot a une signification symbolique. Il est utilisé pour désigner métaphoriquement tout ce qui est suprême, saillant, un chef, un maître.

Et l’on sait que Jésus-Christ est le chef de l’Église et qu’Il est notre Maître. Ainsi, jurer par sa tête, c’est jurer par Christ. C’est affirmer quelque chose au Nom de Dieu, c’est promettre quelque chose au Nom de Dieu, c’est menacer quelqu’un en invoquant le Nom de Dieu, le tout en passant un serment. Celui qui dit « Je te promets que je te rendrai ton bien, et que Dieu soit témoin de ma promesse », prend Dieu à témoin. Souvent, on entend des phrases du genre « Que Dieu m’en est témoin si je ne dis pas la vérité » ou « Je prête serment sur la Bible que tout ce que je dirais est vrai ». Cela, il ne faut absolument pas le faire. Promettre par exemple la guérison au Nom de Dieu, c’est promettre le vent, car on ne soumet pas Dieu à sa volonté, et on va dire, énoncer, une promesse qui ne se réalisera peut être pas. En faisant ainsi, on pense orgueilleusement contraindre Dieu à réaliser des guérisons miraculeuses et encore plus orgueilleusement, on parle à sa place. On peut demander la guérison d’un proche dans ses prières, mais non lui promettre que Dieu va agir, car notre pensée, qui reste humaine, n’est pas la pensée de Dieu. Et parfois, Dieu ne guérit pas pour nous amener à lâcher quelque chose ou pour nous amener à prendre conscience de notre état, et donc au repentir. Seul Dieu connaît toutes choses. Dieu sonde les cœurs et les reins. Cessons de parler à sa place ou en son Nom.

Et cela nous renvoie à Jérémie 23:25-27 : « ²⁵J’ai entendu ce que disent ces prophètes qui prophétisent en mon nom des mensonges en disant : J’ai eu un songe ; j’ai eu un songe ! ²⁶Jusques à quand ?… Veulent-ils ces prophètes, prophètes de mensonge, prophètes de l’imposture de leur cœur…, ²⁷pensent-ils faire oublier mon nom à mon peuple pour les rêves qu’ils se racontent les uns aux autres, comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal ? »

Et à Jérémie 23:30-32 : « ³⁰Aussi, je viens à ces prophètes, dit l’Éternel, qui dérobent mes paroles les uns aux autres. ³¹Je viens à ces prophètes, dit l’Éternel, qui remuent leur langue et qui disent : Il a dit. ³²Je viens à ces prophètes de songes menteurs, dit l’Éternel, qui les racontent, qui égarent mon peuple par leurs mensonges et par leur légèreté, et je ne les avais pas envoyés et je ne leur avais rien commandé ; ils ne servent de rien à ce peuple, dit l’Éternel. »

Ainsi, il faut vraiment faire attention aux paroles que l’on prononce, car Dieu les écoute, et l’on devra en rendre compte devant lui. D’autant plus si l’on se dit pasteur, ou prêtre ou prophète, si l’on parle au Nom de Dieu pour guider les croyants, si l’on se sert de la Parole de Dieu pour garder le pouvoir sur les croyants.

Juste un dernier mot, lorsque l’on s’engage avec Dieu par le baptême, c’est un serment que l’on fait qui passe par la repentance pour renaître à nouveau. Ainsi, si l’on n’est pas préparé à se voir tel que l’on est, à voir en vérité son état de pécheur, demander le baptême c’est être parjure aux yeux de Dieu, car l’on va faire une promesse que l’on sait d’emblée que l’on ne va pas tenir. Et justement, se voir en vérité sera le sujet de la prochaine étude.

Soyez bénis

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