Décodage du mot « Mensonge »

Sur ce blog, je parle souvent des « mensonges du monde », ceux qui nous enferment dans de fausses croyances et qui nous éloignent de Dieu. Dans la Bible, ce mot « mensonge » a un sens spirituel très profond, surtout si l’on considère son écriture en hébreu. Plongeons dans la Parole de Dieu afin de comprendre ce que Dieu définit en vérité comme un mensonge.

 

 

 

En hébreu biblique, le mensonge, c’est le שקר – seqer. Ce mot a pour racine trois lettres hébraïques qui désignent, d’une manière générale, le fait d’être vigilant, de veiller, d’être sans sommeil, d’être constamment aux aguets. Donc, nous avons l’idée de non-tranquillité, de tourments constants. Allons plus loin, et regardons lettre après lettre.

 

La lettre Shin, première lettre du mot « mensonge » en hébreu.

La lettre shin symbolise la dent, donc la morsure, mais aussi le principe de la force vitale. Par ses trois branches, le shin représente le corps (le nephech), l’âme (le rouah) et l’esprit (la nechamah), donc tout ce qui nous caractérise. C’est l’ensemble de tout notre être, corps-âme-esprit, qui est touché par le shin. Le shin est aussi le symbole de la vie et de la personnalité.

 

La lettre Qof, la deuxième lettre du mot « mensonge » en hébreu.

Cette lettre symbolise la hache, la rupture, mais aussi le chas de l’aiguille. On retrouve l’image de ce chas d’aiguille dans cette Parole de Jésus en Luc 18 :25 : « Car il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. ».

Le Qof désigne donc la rupture, rupture qui peut surgir d’une toute petite ouverture, d’une toute petite porte laissée ouverte, d’un minuscule trou dans lequel on s’engouffre. On comprend alors qu’il n’existe pas de petit mensonge, aussi petit qu’il soit, le mensonge crée une rupture avec le Shin, donc entre l’être humain et la dernière lettre du mot, le Resh.

 

La lettre Resh est la troisième lettre du mot « mensonge » en hébreu.

Le Resh désigne le rosh, c’est-à-dire la tête, le commencement, le sommet. Le Resh représente la vie universelle, le principe de Vie. Qui est le principe de Vie ? Jésus-Christ.

 

 

Par conséquent, le mensonge est la rupture avec le principe de la Vie. Le mensonge désigne la mort du corps, de l’âme et de l’esprit. Le mensonge est ce qui sépare l’esprit, l’être humain, du principe de Vie. Tout mensonge sépare l’être humain du principe de Vie, éteignant l’esprit. Cela concerne aussi bien les mensonges que l’on profère et ceux que l’on entend et auxquels on adhère. L’un des nombreux mensonges proféré par monde et qui fait rompre avec le Principe de Vie pour celui qui y adhère est le fait de croire que pour être il faut avoir. C’est donc l’enseignement de l’avoir avant l’être : vous êtes ce que vous posséder, et donc, vous vous prosterner devant Mammon, l’esprit des biens matériels. Et donc, l’être humain devient l’avoir, de la matière morte. Lorsque la Bible parle des « morts », elle désigne précisément ceux qui ont accepté le mensonge, ceux qui profèrent le mensonge, ceux qui préfèrent le mensonge à la Vérité. Le mensonge est donc la rupture de la vie.

Jésus-Christ est venu pour briser les liens des péchés, car les péchés sont des principes de mensonge. Tout péché est un principe du mensonge qui touche le corps, l’âme ou l’esprit. Et Jésus-Christ est venu nous apporter le moyen de revenir à la vie, ce que l’on appelle la nouvelle naissance, afin que l’esprit retrouve le principe de Vie, ce qui va libérer l’âme du brouillard et le corps des sens. Jésus-Christ est le chemin qui nous mène à la Vie.

Comment ? En instaurant la « sainte cène ». Et là, je vais certainement choquer ou révolter beaucoup de croyants et de religieux. La « sainte cène » n’est pas le fait de prendre l’hostie. Elle est l’accomplissement de la Pâque juive. Cette Pâque symbolise la sortie des Hébreux de l’Égypte. C’est la délivrance du mensonge. En Égypte, le peuple était esclave du péché, esclave de l’avoir. Il n’était plus dans l’être. Il faisait du commerce, il s’enrichissait, mais il avait perdu Dieu, il s’était égaré. Il avait préféré Mammon à Dieu. Et Dieu, en faisant sortir le peuple hébreu d’Égypte, l’a délivré du mensonge de l’avoir.

Cet évènement préfigurait l’œuvre du Christ. Par l’instauration de la « sainte cène » à la Pâque, Jésus nous montre comment sortir du mensonge du monde, sortir de l’avoir pour libérer l’esprit et devenir l’être humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Jésus-Christ a réalisé la délivrance du peuple, le seder, la Pâque, de l’Ancien Testament.

Voyons ce mot « seder » qui symbolise la sortie d’Égypte du peuple hébreu dans l’Ancien Testament. Ce mot s’écrit avec trois lettres hébraïques : שﬢר (Shin – Dalèt – Resh). Par rapport au mot mensonge – Seqer, seule la lettre du milieu change. Pour le mensonge, nous avons un qof, pour le seder, nous avons la lettre Dalèt.

Cette lettre ﬢ – dalèt, symbolise la porte. Jésus-Christ est la porte qui conduit le Shin (notre être) au principe de Vie, donc à libération du mensonge. Cette cène est hautement symbolique, elle sous-entend l’acceptation totale du Verbe, la Parole de Vie. Donc, chers amis, il ne suffit pas de « manger » une hostie pour être délivré du mensonge. Il faut accepter Jésus-Christ comme son Sauveur et son Seigneur, et s’en souvenir tous les jours de notre vie, se souvenir que Jésus-Christ a payé le prix pour sauver nos vies. Ce mot « seder » (écrit avec ces trois lettres hébraïques – שﬢר) symbolise l’idée de diffusion, d’émission, d’effort pour sauver. Jésus-Christ a tout mis en œuvre pour nous sauver, mais pour être sauvé, il faut faire l’effort de le vouloir et d’accepter le Christ.

Dans notre monde actuel, on donne énormément d’importance à la fête de Noël, fête qui symbolise la naissance du Sauveur par les chrétiens et pour le monde, une fête commerciale. Or, la fête la plus importante devrait être Pâque, car elle symbolise la renaissance, la résurrection, le retour à la vie par la libération du mensonge. C’est là que l’on devrait se réunir et partager un repas et prier pour remercier Jésus-Christ de nous avoir sauvés.

 

En Proverbes 5:22-23, nous lisons : « Le méchant sera saisi par ses iniquités, Il sera pris par le filet de son péché. Il mourra pour n’avoir pas voulu de discipline, Il ira errant par l’excès de sa folie. »

Le méchant mourra, car il sera pris dans le filet du mensonge, qui est le péché. Tout péché est mensonge, car tout péché est un rejet de Dieu. Il est noté que ce méchant mourra, et pourtant, il errera par l’excès de la folie. Ce qui montre bien que la mort, telle que définie par la Bible, n’est pas la mort du corps, mais l’extinction de l’esprit, l’emprise du corps et donc des sens. C’est l’esprit qui s’éteint et l’ego qui prend sa place. Alors pour Dieu, ce corps qui se bouge et devient un errant sur la surface de la Terre à la recherche de plus d’avoir, est mort. Il est un pécheur, et Dieu a en abomination les pécheurs.

 

En Luc 4:18-19, nous lisons : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour publier aux captifs la liberté et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés et pour publier l’année favorable du Seigneur. »

C’est Jésus qui lit un passage d’Ésaïe à la synagogue, un passage prophétique qui décrit exactement l’œuvre du Christ, du Messie. Jésus-Christ est venu réparé ce qui est cassé (c’est la miséricorde de Dieu), libérer les captifs (le seder).

J’aimerais finir cet article par une petite anecdote. En hébreu, la vérité c’est èmèt – אמת.

Ce mot a pour initiale א, la première lettre de l’alphabet hébraïque, et pour lettre finale ת, la dernière lettre de l’alphabet hébraïque. Donc, ce mot èmèt – vérité embrasse tout l’alphabet, contient tout l’alphabet. La Vérité contient tout, elle définit tout, elle est complète, elle ne se divise pas. Et au milieu, nous avons la lettre מ – mèm, lettre qui symbolise l’eau, la matrice, le retour sur soi, l’esprit. La Vérité englobe tout l’esprit et fait vivre l’esprit. Quelle belle morale ! Et vous, choisissez-vous la mort et la vie ? Faites votre choix !

 

Pour aller plus loin

Lire ou visionner l’article « La Vérité« 

 

 

 

Laisser un commentaire

error: Halte au copié collé

En savoir plus sur Vérité et Délivrance

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading