Etude Genèse 15:18-21
Nous avons un Dieu qui nous délivre de nos maux, car ces derniers sont multiples. Et ces délivrances que Dieu opère en nous mènent à la Terre promise. Tout doit se comprendre d’une manière spirituelle, cette Terre promise n’est pas physique, matérielle, et elle ne peut s’atteindre que si Dieu nous délivre de nos maux, avec notre volonté, car Dieu respecte notre liberté et nos choix. Nous faisons le choix de la foi, et Dieu fait le reste. Quelle est cette Terre promise ? Quelles sont ces délivrances qui permettent de l’atteindre ? Quels sont ces maux dont Dieu nous délivre ? Pour comprendre tout cela, étudions le texte de Genèse 15:18-21.
¹⁸En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram en ces termes : Je donne à ta postérité ce pays, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate : ¹⁹le pays du Kénien, du Kénizien, du Kadmonien, ²ºdu Héthien, du Phérézien, des Réphaïm, ²¹de l’Amorrhéen, du Cananéen, du Guirgasien et du Jébusien.
Genèse 15:18-21
Lorsqu’on lit ce texte rapidement, on comprend que Dieu donne à Abraham (et l’on peut se poser la question pourquoi son nom est écrit différemment, cela est dû au fait qu’Abraham sera « renommé », c’est à dire que Dieu lui donnera son nom qui détermine ses attributs dès qu’Abraham aura une foi complète), un pays qu’Il délimite. Et c’est ainsi que ce texte est compris et habituellement expliqué dans la plupart des théologies religieuses : Dieu promet de donner une terre, donc un territoire, à Abraham et à sa postérité. Et c’est cette mauvaise compréhension du texte qui a soulevé, et soulève encore, de nombreuses guerres de territoire. Que signifie en Vérité ce texte ? Qu’est-ce que Dieu, l’Éternel, promet à Abraham ?
Verset 18 – En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram en ces termes : Je donne à ta postérité ce pays, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate :
La première chose à observer lorsqu’on lit ce verset, c’est que c’est l’Éternel qui s’adresse à Abraham, donc YHVH, donc Jésus-Christ. Pour le comprendre, je vous renvoie à l’article « Le nom de Jésus ». Jésus-Christ, parfaitement homme, totalement Dieu. Il est le Chemin qui conduit au Père.
La seconde chose à observer c’est l’écriture particulière du nom d’Abraham. Il est appelé Abram ou Avram jusqu’en Genèse 17:5 où il est renommé par Dieu : « Ton nom ne sera plus Abram (père élevé), mais Abraham (père d’une multitude), parce que je fais de toi le père d’une multitude de nations. »
Les descendants d’Abraham et ils seront nombreux, habiteront le pays que Dieu donne à Abraham. Et ce pays est en fait un état, l’état de celui qui est dans la foi, qui marche avec Dieu, et qui est délivré de tout ce qui peut le maintenir dans le mensonge. Et donc les descendants d’Abraham, qui seront aussi nombreux que les étoiles dans le ciel, sont des descendants en réalité spirituels d’Abraham, qui porteront la même foi et qui auront trouvé la terre promise, qui est un état, rappelons-le, l’état de celui qui marche par la foi, qui vit par la foi. Et cette terre promise est donc un avant-goût spirituel du Paradis, car le Paradis est aussi un état, l’état de celui qui vit dans la plénitude et la présence de Dieu.
Versets 19 et 21 – le pays du Kénien, du Kénizien, du Kadmonien, ²ºdu Héthien, du Phérézien, des Réphaïm, ²¹de l’Amorrhéen, du Cananéen, du Guirgasien et du Jébusien.
En effet, tous ces noms de peuple que Dieu donne à Abraham sont en réalité symboliques. Ils représentent un mal dont on doit se délivrer avec l’aide de Dieu. Dieu nous délivre de tous ces maux lorsque nous décidons de suivre Dieu, dans une marche active qui mène à la sanctification. Quels sont ces maux ? Pour le comprendre, il faut aller chercher le sens hébreu de ces noms de peuple qui délimitent la terre promise.
Ce pays, délimité, c’est la terre promise, et cette terre se trouve en réalité en chacun de nous. Pour s’y établir, Dieu nous délivre :
⇒ Des Kéniens, c’est-à-dire du matérialisme, de la sédentarisation excessive, de la gloire de l’autoréussite qui amène à l’immobilisme et aux pleurs.
⇒ Des Kéniziens, c’est-à-dire de notre nature pécheresse, des discours attrayants des fils du mensonge.
⇒ Des Kadmoniens, c’est-à-dire des remords et de la peur du futur.
⇒ Des Héthiens, des puissants qui poussent à contracter de fausses alliances et qui persécutent.
⇒ Des Phéréziens, c’est-à-dire du piège d’une foi libérale, de l’activisme, du piège du communautarisme et de la tentation de vouloir « être parmi les initiés ».
⇒ Des Rephaïms, c’est-à-dire du piège des mouvements dits de bien-être, de guérison, de rédemption, d’illumination… qui font du bien au corps, mais non à l’esprit.
⇒ Des Amoréens, c’est-à-dire des impulsions émotionnelles qui amènent à une vision floue du Plan de Dieu.
⇒ Des Cananéens, c’est-à-dire du joug de l’humiliation et de la confusion provenant de ceux qui « trafiquent » spirituellement la Parole de Dieu, et qui amènent sans cesse une nouvelle méthode spirituelle pour s’élever à Dieu, pour devenir des dieux. Délivrance du piège de l’allocentrisme et du faux renoncement à soi-même.
⇒ Des Guirgasiens, c’est-à-dire du piège de l’autoprotection égocentrique et individualiste, ainsi que du piège d’une marche charnelle portée par les émotions et par ce qui se voit.
⇒ Des Jébusiens, c’est-à-dire des manipulateurs spirituels ou temporels qui jouent sur les émotions et la peur.
Ainsi, Dieu nous délivre de toutes ces choses, et celui qui est délivré de toutes ces choses séjourne en terre promise. Il devient le Temple de l’Éternel.
Le programme de délivrance permet, dans une marche active avec Dieu, de trouver la terre promise, une terre de repos, la terre de la paix de Dieu. Dieu délivre celui qui, dans sa volonté, fait le choix de la confiance, de tous ces maux qui nous rendent esclaves des mensonges du monde. Dieu nous délivre du matérialisme, de la vaine gloire, de l’immobilisme, des menteurs qui nous maintiennent dans les fausses croyances par de « beaux discours flatteurs », de la peur du futur, de notre nature pécheresse (le vieil homme, c’est-à-dire l’ego), des remords, des puissants qui nous contraignent à agir selon des lois mauvaises contraires à la Parole de Dieu, de la religion, de l’activisme, du communautarisme, de la tentation de vouloir acquérir des connaissances pour être un initié, des fausses pratiques de bien-être, donc du New Age, des pulsions et des mauvais désirs, des faux prédicateurs, des faux prophètes, des chefs religieux qui ne suivent pas la Parole de Dieu ou qui ajoutent ou retranchent de la parole à la Parole de Dieu, de l’allocentrisme et du faux renoncement à soi-même, de l’individualisme, du piège de l’action charnelle qui cherche à se faire voir pour être glorifiée et des manipulateurs spirituels et temporels qui jouent sur les émotions et la peur.
Dieu délivre de tout cela, et celui qui est complètement délivré, celui-là trouve la paix de Dieu. Mais pour y parvenir, il devra travailler avec Dieu à accepter ces délivrances, c’est-à-dire à accepter d’être élagué par Dieu, accepter de se délester de ses mauvais désirs et de ses fausses croyances, accepter tout simplement la Vérité et rejeter toutes les autres vérités relatives servies par le monde.
Soyez bénis
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