Genèse 1:3-5 – Le premier jour
Nous avons vu, lors des deux articles précédents, que Dieu donne à l’humanité la description de tout son plan de Création dans les deux premiers versets du premier chapitre de la Genèse. Dieu décrit ce qu’il s’apprête à faire, c’est la mise en place du Plan. Dieu décrit son projet dans sa globalité, ainsi que l’univers matériel avant qu’il n’existe, ainsi que la Terre, et Il décrit le moyen, Son moyen, qui va permettre d’agencer et d’achever son projet. On se souvient que la Terre était informe et vide, c’est-à-dire qu’elle n’était pas structurée. Elle était une masse informe composée d’une matière fluide, donc d’eau. Et dans un premier temps, Dieu créa la matière et les lois de la thermodynamique qui vont agir sur cette matière. Les versets 1 à 2 du premier chapitre du Livre de la Genèse décrivent l’état originel de la Terre. Les versets 3 à 5 vont décrire la première action, l’exécution de la première phase du plan, le premier jour de la Création. Rappelons que Dieu s’adresse à tous, par des termes simples, et que chacun peut comprendre ce que Dieu dit.
Voici comment ces trois versets ont été traduits par nos Bibles modernes :
Selon la traduction de Louis Segond : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. »
Selon la traduction de la Bible de Jérusalem : « Dieu dit “Que la lumière soit” et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres. Dieu appela la lumière “jour” et les ténèbres “nuit”. Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour. »
Selon la traduction d’Auguste Crampon : « Dieu dit : “Que la lumière soit !?” et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière et les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres Nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour. »
Selon la Bible du Rabbinat français – Tanakh : « Dieu dit : “Que la lumière soit !” Et la lumière fut. Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour. »
Beaucoup pensent que Dieu a formé le soleil au verset 3 du premier chapitre de la Genèse, lorsqu’Il dit « que la lumière soit ! », ce qui est une erreur d’interprétation, puisque le soleil est formé au verset 26 du chapitre 1 de la Genèse, donc bien après ! Alors, certains pensent que ce texte du Livre de la Genèse nous est parvenu dans le désordre. Non, tout est dans l’ordre, et tout est dans l’ordre établi par Dieu. Dieu a d’abord formé la Terre, notre planète, et il l’a formée à partir de l’eau, qui est la matière primordiale, puis Il a formé les luminaires, c’est-à-dire le soleil, la lune… Mais l’homme borné se refuse à l’entendre et il se trompe. L’erreur est humaine, l’obstination aussi. Maintenant, écoutons ce que Dieu nous dit concernant le premier jour de la création. Et d’emblée ce que l’on sait, c’est qu’elle s’inscrit dans le temps.
Étude du verset 3
Ici, c’est le Dieu de la Création, Élohim, qui s’apprête à parler. La conjonction de coordination « et » fait le rappel avec le verset 2, donc avec ce que Dieu avait établi précédemment. Qu’avait établi Dieu précédemment ? Il avait posé les bases de son Plan de Création. Plutôt, il avait créé la base qui permettra de mettre en place tout son plan, c’est-à-dire la matière, et l’on sait que cette matière, c’est l’eau. Et avec l’eau, il a créé la Terre, qui était une sphère remplie de liquide (c’est la matière) et son esprit vibrait intensément au-dessus de cette sphère encore informe. Ici, Dieu entre en action.
Le verbe dire c’est אָמַר – amar en hébreu, qui signifie dire, parler, prononcer, mais aussi répondre, penser, commander, promettre, avoir l’intention de. C’est une racine primaire qui peut aussi signifier produire, monter, dire, faire sortir, annoncer, vanter, organiser la parole pour qu’elle soit entendue et comprise.
La lettre י – yod placée entre le ו – vav et la lettre א – alèf indique que le verbe אָמַר - » amar est conjugué au futur. Cela indique que l’action va se produire dans le temps. Donc Dieu s’apprête à dire quelque chose qui aura des répercussions sur le futur.
Ici, nous avons l’intention de Dieu. Dieu dévoile son intention. Quelle est-elle ? Que soit la lumière. Dieu s’apprête à faire sortir la lumière, et Il l’annonce. Cette lumière, qui va jaillir, est la Parole, celle qui va tout organiser, le Logos, Jésus-Christ, le Fils. Puisque ce qui s’apprête à jaillir, c’est le י – yod, le Messie.
Il s’agit du verbe être – הָיָה – hayah, dans sa conjugaison au futur à l’écriture un peu particulière.
Cela montre que quelque chose qui va devenir, qui va s’établir, qui va entrer en action. C’est la lumière qui va, en un instant, entrer en action.
La lumière, אוֹר – » owr en hébreu, littéralement, la lumière, la lumière du jour, la lumière des luminaires célestes, le crépuscule, la lumière d’une lampe, la lumière de la vie. La racine de ce mot est אוֹר – » owr qui est un verbe qui signifie être ou devenir brillant, devenir lumière (le jour qui paraît), la lumière du soleil. Et c’est ainsi que certains ont interprété ce verset par le fait que Dieu avait créé le soleil. Mais cela n’est pas possible, puisque les luminaires, lune, soleil, étoiles… apparaissent plus tard, au quatrième jour, après l’apparition de la terre sèche et des végétaux. Ainsi, quelle est cette lumière ? C’est la lumière de la Vie, le Logos, qui entre en action. Le Logos, qui est Jésus-Christ, est la Lumière qui va donner la vie, qui va tout agencer, mettre en place le plan de Dieu, afin que la Vie puisse paraître. « Et fut la lumière » nous montre l’instantanéité de l’action. Ça y est, c’est parti, le Logos, Jésus-Christ, la Lumière qui donne la Vie, entre en action.
Donnons une première traduction sémantique de ce verset 3 :
« Dieu s’apprête à former son Plan. Et en un instant, il fait jaillir la Lumière de la Vie, le Logos, Jésus-Christ, qui va établir, construire, agencer, gérer le Plan pensé par le Père qui va être rendu visible par le Fils. »
Étude du verset 4
Il s’agit du verbe voir dans sa forme conjuguée. On pourrait aussi le traduire par examiner, considérer, inspecter… Il y a une insistance, comme si Dieu veut que l’on fixe la lumière, c’est-à-dire que l’on examine avec attention l’action du Logos. D’ailleurs, les deux lettres את devant le mot « la lumière » pointent du doigt la lumière, comme pour nous dire « c’est là que ça se passe maintenant ».
Ces deux mots sont attachés ensemble.
כִּי – ki est un mot-outil qui indique la comparaison, souvent traduit par que, pour, parce que, quand, quoique, comme, mais, alors, voici, ceci est, voilà…
טּוֹב – towb est un adjectif qui désigne quelque chose de bon, d’agréable, de plaisant, d’excellent, de quelque chose qui est bien fait. Les trois lettres de ce mot forment une racine qui désigne littéralement quelque chose de bon, de beau, de bien, mais aussi la bonté, la bienveillance ou encore la beauté, la joie, le bonheur. On voit que c’est quelque chose de positif, de salutaire.
Donc littéralement, cette lumière est salutaire, et l’on sait qu’elle donne la Vie. L’utilisation du mot-outil כִּי – ki permet de comprendre que seule cette Lumière, en comparaison à l’état initial de l’univers et de la Terre, peut apporter la vie. Seule cette lumière est bonne, il n’y en a pas d’autres. Et c’est ainsi que l’on peut comprendre les paroles de notre Seigneur Jésus-Christ en Jean 8 : 12 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
Dans ce texte, le mot « les ténèbres » c’est σκοτία – skotia, littéralement les ténèbres, l’obscurité provenant d’un manque de lumière. Ce mot est différent que celui utilisé au verset 2 de Genèse 1 où il est question de « la ténèbre ». Ce mot grec σκοτία – skotia est souvent utilisé pour désigner l’ignorance des choses divines. Littéralement, celui qui marche dans les ténèbres ne connaît pas Dieu. Beaucoup suivent une fausse lumière qui n’est pas celle de Dieu. Ils sont en réalité dans les ténèbres.
Il s’agit ici du verbe בָּדַל – badal qui signifie séparer, diviser, couper, mettre à part, faire une différence.
Que va séparer Dieu ? Qu’est-ce que Dieu va mettre à part ? Et de quoi Dieu va – t-Il séparer cette chose qu’Il va mettre à part ? Car l’on ne peut séparer que deux choses qui sont ensemble. Que sont ces deux choses ?
C’est un substantif qui signifie entre ou parmi. Il découle de la racine בִּין – biyn qui signifie discerner, comprendre, considérer, connaître, regarder. Donc, le fait de comprendre cette distinction, cette division entre la lumière et l’obscurité, va rendre compréhensible toute l’œuvre de la création.
Si la distinction est faite entre la Lumière et l’obscurité, si l’on sait ce qu’est la Lumière, c’est-à-dire le Logos, Jésus-Christ, que signifie l’obscurité ?
Nous avions déjà étudié ce mot lors de la traduction sémantique de Genèse 1 verset 2. Faisons un petit rappel.
La racine de ce mot est חוֹשֶׁך – choshek qui est un nom masculin qui désigne l’obscurité, les ténèbres, un lieu caché. Nous avions dit que ce mot, traduit par « obscurité » ou « la ténèbre » désigne désigne l’énergie élémentaire, la puissance du Logos, c’est le grand feu de Dieu, donc la puissance de Dieu.
Littéralement, une distinction est faite entre la lumière, ce qui est rendu visible, et la puissance de Dieu, ce qui a permis de rendre les choses visibles. Rappelons-nous que la lumière du Logos est diaphane, elle se laisse voir à ceux qui veulent la voir. Et là, cette Lumière est dans les Cieux, et il est fait une distinction entre le monde et la Lumière qui a construit le monde. Ceux qui vivent dans le monde marcheront dans la Lumière seulement s’ils acceptent de lever les yeux au ciel et de voir l’œuvre de Dieu. Les autres marcheront dans les ténèbres (attention à ne pas confondre avec la ténèbre ou l’obscurité).
Faisons une traduction sémantique de ce quatrième verset de Genèse 1 :
« Et Dieu veut que l’on regarde la lumière qui va entrer en action, cette lumière diaphane qui se laisse voir seulement par ceux qui veulent la voir. Dieu nous dit que la compréhension de toute l’œuvre de la Création sera donnée à ceux qui voient la Lumière, à ceux qui regardent la Lumière, et que cette compréhension est mise à part du monde et donnée à ceux qui n’ont pas la nuque raide ».
Il faut comprendre qu’une distinction est faite entre la lumière et l’obscurité, le jour et la nuit, c’est-à-dire que ceux qui veulent voir, qui cherchent Dieu, marcheront en plein jour (au matin), guidés par la lumière, enseignement qui prendra tout son sens au verset suivant, le verset 5. Les autres, ceux qui s’obstinent à rejeter Dieu, les « sages de ce monde » marcheront dans les ténèbres (c’est-à-dire la nuit). Ils seront des aveugles qui guident d’autres aveugles, comme les pharisiens de qui Jésus-Christ a dit : « Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » (Matthieu 15 : 14)
Étude du verset 5
קָרָא – qara’ signifie littéralement appeler. Conjugué au radical pual, qui est la forme passive de l’intensif, il signifie être appelé, être nommé, être choisi. La Lumière subit l’action de Dieu et est nommée « jour ». On a vu que la lumière, c’est le Logos, Jésus-Christ.
Les trois lettres de ce mot קָרָא – qara’ forment une racine primaire qui signifie crier, appeler avec force, rassembler, saisir, moissonner, récolter, convoquer une assemblée, rencontrer. Littéralement, Dieu nous dit qu’Il veut nous rassembler par la Lumière, par le Logos, Il nous appelle avec force pour qu’on Le rencontre, et cette rencontre ne peut se faire que dans la Lumière. On comprend maintenant les Paroles de notre Seigneur Jésus-Christ lorsqu’Il dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » Jean 14:6. Nul ne peut rencontrer le Père s’il ne suit pas le chemin de la Lumière.
Ce mot désigne le jour, mais dans le sens d’une période de vingt-quatre heures, comme l’indique la suite du verset, qui va délimiter le jour par une période qui va du matin au soir. Il s’agit ici d’une division du temps.
Donc, on commence à comprendre que la première action du Logos, cette lumière qui a jailli de Dieu, le Fils, et qui va séparer le jour de la nuit, donc, littéralement, qui rend les choses visibles à celui qui veut les voir, cette action s’est accomplie en 24 heures. Il ne s’agit pas d’un de temps indéfini, comme certains le pensent et disent que les jours de la création définissent des périodes plus ou moins grandes, il s’agit bien d’une période de 24 heures.
Ce mot signifie nuit, en opposition avec le jour. Mais, son sens figuré désigne une ombre protectrice.
Ce mot לילה – layelah semble provenir de la racine לוּל – luwl qui prend le sens de replier, comme un escalier en colimaçon, ou un espace clos avec des marches ou une échelle.
On retrouve le mot לילה – layelah en Esaïe 21:11-12 où il a été traduit par le mot nuit : « Sentence de Duma. On me crie de Séir : Sentinelle, où en est la nuit ? Sentinelle, où en est la nuit ? La sentinelle répond : Le matin vient, et la nuit aussi. Faites des questions, si vous en voulez faire ; revenez une autre fois ! »
Il s’agit d’une prophétie assez énigmatique concernant Edom. Les gens du pays d’Edom demandent à Esaïe si la nuit est bientôt passée, il répond que le matin est près de luire, mais que la nuit ne tardera pas à revenir. Le matin symbolise Jésus-Christ, la Lumière du monde. Et la nuit ? Elle précède le matin et clôture son œuvre. Duma signifie silence. Esaïe désigne ainsi Edom comme le pays du silence. Il est le pays que l’on ne doit pas écouter. Quand on sait que prophétiquement Edom désigne l’Europe, on comprend qu’il ne faut pas écouter l’Europe. Elle est réduite au silence par l’œuvre de Jésus-Christ.
La nuit est un moment de silence. Quand on fait silence, c’est pour écouter et s’écouter. On écoute son esprit et l’Esprit de Dieu va travailler d’une manière puissante en nous durant la nuit, durant ce moment de silence. Il va travailler sur notre mémoire, triant les évènements vécus dans la journée, travailler sur l’inconscient, sur le conscient, et recueillir tout le bien que l’on a fait durant la journée et nettoyer tout le mal que l’on a fait durant la journée, afin que l’on puisse s’éveiller du silence le cœur léger.
Donc la nuit, et contrairement à la croyance populaire, n’est pas un moment de ténèbres durant lequel les démons se mettent en action. Les démons nous font tout le mal que nous leur permettons de faire durant la journée, lorsque nous sommes réveillés. C’est là qu’ils nous induisent en erreur par la tentation, en attirant notre attention vers le visible qui est souvent trompeur, vers les choses du monde. La nuit, lorsque nous dormons, c’est Dieu, par les anges gardiens, qui remettent tout en ordre à l’intérieur de nous.
Le mot « soir », en hébreu עֶרֶב – `ereb est un mot masculin qui désigne le soir, la nuit, le coucher du soleil.
Le mot « matin », בּוֹקֶר – boqer en hébreu. Il s’agit du matin, du point du jour, du commencement du jour. Ce mot découle de la racine primaire בָּקַר – baqar qui signifie chercher, s’enquérir, considérer.
Le fait qu’une distinction soit opérée par Dieu entre le matin et le soir montre que Dieu inscrit la Création dans le temps. Il a créé le temps, et Il a délimité le temps en deux espaces : le soir et le matin, le jour et la nuit.
Remarquons l’utilisation de l’article indéfini « un » devant les mots « matin » et « soir ». Cela montre qu’il y aura d’autres matins et d’autres soirs, donc que toute la Création sera délimitée par ces deux temps, et chacun de ces deux temps a son but. Le matin est le moment de la conscience, où chacun doit chercher Dieu, Lui poser des questions à Dieu, s’adresser à Lui, se mettre en relation avec Lui. Et durant la nuit, Dieu peut répondre à nos questions par les songes, les rêves, et dans ce moment de silence, Il nous instruit et nous régénère.
Tout cela a été établi par Dieu en un jour, donc, une période de 24 heures. Durant cette période, Dieu a délimité le temps, la nuit et le jour, et a établi des lois, qui sont plutôt des buts, pour ces deux temps. Le jour est consacré à la relation avec Dieu, pour réfléchir à la Parole de Dieu, pour parler avec Dieu, la nuit est un temps de repos où Dieu remet tout en ordre à l’intérieur de nous, où l’on fait silence pour L’écouter et où on laisse Dieu nous instruire. Cela se fait inconsciemment, c’est l’Esprit de Dieu qui parle avec notre esprit, et au réveil, l’esprit guidera la conscience.
Voici donc comment Dieu a mis en place le temps ainsi que ses lois, ses périodes.
אֶחָד – ’echad est un adjectif qui désigne le nombre un, mais il peut aussi désigner chaque, premier, onze, seul, l’autre, chaque.
Vient de la racine אָחַד – achad qui signifie aller d’un côté ou d’un autre, tranchant, mais aussi être un, assembler, unir, unique.
Donc, ce premier jour de la création marque une séparation entre ceux qui verront voir la lumière et les autres, entre ceux à qui la lumière se rendra visible et les autres, ceux qui chercheront Dieu et accepteront le Plan et les autres. Dieu veut rassembler tout le monde, unir tout le monde afin que tous nous soyons un avec Lui. La lettre פ – pè indique que tout est rendu possible, tout est fait, par la Parole. Dieu a parlé. Et dans la suite, il établira tout par la Parole. Sachez écouter, sachez entendre.
Donnons à présent la traduction sémantique des versets 1 à 3 de Genèse 1 :
³ Dieu s’apprête à former son Plan. Et en un instant, il fait jaillir la Lumière de la Vie, le Logos, Jésus-Christ, qui va établir, construire, agencer, gérer le Plan pensé par le Père qui va être rendu visible par le Fils.
⁴ Et Dieu veut que l’on regarde la lumière qui va entrer en action, cette lumière diaphane qui se laisse voir seulement par ceux qui veulent la voir. Dieu nous dit que la compréhension de toute l’œuvre de la Création sera donnée à ceux qui veulent voir la Lumière, à ceux qui cherchent la Lumière, et que cette compréhension est mise à part du monde et donnée à ceux qui n’ont pas la nuque raide.
⁵ Et Dieu appelle tout le monde à regarder la Lumière, le Logos en action qui agit avec force pour rassembler, le Verbe qui appelle à Le rencontrer par la parole, et qui moissonne pour la récolte finale.
Et le Logos, par sa parole, crée l’espace-temps, Il initie le mouvement et inscrit la Création dans le temps. Il délimite une période de 24 heures coupée en deux temps successifs, un temps d’écoute, d’éveil, de relation avec Dieu. C’est le jour. Et un temps de silence durant lequel l’Esprit de Dieu agit pour instruire et régénérer l’esprit. C’est la nuit. Voici le premier jour de la Création, jour du jaillissement de la Lumière et de sa première action, la mise en place du temps et de ses lois.
Soyez bénis.
Pour visionner la vidéo de cet article
Pour aller plus loin