Partout dans le monde, nous voyons ressurgir un paganisme ancien mêlé de religions polythéistes, de folklore européen, d’ésotérisme, de sorcellerie… Le phénomène n’est pas si récent que cela. Mais, cette mouvance que l’on appelle New Age est de plus en plus présente dans nos sociétés et tend à s’imposer. On parle même de pratiques de bien être. Apprenons à la discerner afin de ne pas tomber dans ses griffes.
Qu’est-ce que le néopaganisme et le paganisme ?
La Bible nous donne une définition précise du paganisme : le paganiste est un païen qui pratique une religion non chrétienne. Mais, les juifs et les musulmans utilisent aussi ce terme pour désigner toute personne extérieure à leur religion. Et le païen, dans les temps anciens, était surtout le paysan, celui qui priait différentes divinités pour que les récoltes soient bonnes.
D’après cette première définition, le bouddhisme, l’hindouisme… sont donc du paganisme. Mais cela est plus compliqué, et il ne faut pas se contenter de dire que le païen est celui qui pratique une religion dont la divinité n’est pas l’Eternel Dieu ou l’athée qui a refusé Dieu et qui ne pratique aucune religion.
Le paganisme peut être polythéiste (croire en plusieurs dieux) et inclure l’adoration de divinités multiples, comme c’était le cas dans la Rome Antique. On peut aussi dire que le païen est celui qui ne pratique aucune religion, mais qui se tourne vers la pratique occulte ou qui se complaît dans les plaisirs de la vie et les biens matériels, qui s’adonne aux plaisirs charnels ou à une attitude hédoniste ou complaisante.
Le néopaganisme est un terme plus moderne, qui fait référence à des formes contemporaines de paganismes comme la Wicca, le druidisme, l’alchimie… Ce néopaganisme est directement issu du paganisme ancien et de l’ajout de cette culture New Age qui fait rage partout dans le monde. Ces nouvelles pratiques païennes ressemblent à leurs cousines antiques en ce sens qu’elles sont fortement imprégnées d’hédonisme et qu’elles mettent l’accent sur la gratification des sens, la complaisance, la recherche du plaisir immédiat, le bien-être du corps… aux dépens d’autre chose.
Dans l’Antiquité, beaucoup de cérémonies païennes mettaient l’accent sur le sexe. Tout était tourné vers le sexe. En Deutéronome 23:17, Amos 2:7-8, Ésaïe 57:7-8, nous avons des exemples de ces cultes corrompus.
Il existe de nombreuses formes de paganisme, les pratiques et les croyances sont légion. Ceci est d’autant plus vrai pour le néopaganisme, car se mêlent à ce paganisme toutes les croyances de la culture New Age. Et certaines pratiques mêlent d’ailleurs ce néopaganisme, c’est à dire des croyances anciennes de civilisations très anciennes au christianisme. Nous pouvons cependant citer quelques éléments communs :
- Tout dans le monde physique est bon, et nous devons prendre plaisir dans ce qu’il nous donne dès que nous le pouvons.
- L’idée que tout est issu de la terre, qui est notre mère, qui mène à l’idolâtrie de la nature ou de la Gaïa.
- Le culte à des divinités qui sont attachées à notre monde et qui protègent toutes ses facettes.
- L’absence, la plupart du temps, de « chef », de « gourous » ou de « messie ». Chacun peut alors développer ses propres pratiques et être suivi par un petit groupe. Rien n’est défini, rien n’est fixé.
- Tout être vivant, homme ou animal et même plante, est dérivé du divin.
- L’idée que nous sommes tous des dieux et des déesses dont la mission est de nous élever à des niveaux de conscience supérieurs, graduellement, jusqu’à atteindre « l’illumination ultime », et dont l’autre mission est de protéger toutes les formes de vie. C’est de ces pratiques que sont nées les idées spécistes et véganes entre autres.
- L’idée que nous sommes tous responsables et que cette responsabilité personnelle passe avant la doctrine.
- Dans de nombreuses pratiques, les cycles solaire et lunaire jouent un rôle important.
Que l’on soit clair : toutes les formes de paganisme sont de fausses doctrines, qui véhiculent une fausse religion dont le but est de nous éloigner de Dieu. Certaines de ces pratiques se parent d’un vêtement lumineux pour mieux nous tromper, mais en dessous du vêtement, on y décèle la noirceur.
En Romains 1:22-27, Paul aborde cette perversion de la vérité. Le disciple décrit les païens comme des hommes mondains et matérialistes. J’ajoute que leur ancêtre est Caïn, le premier meurtrier, celui qui préféra les plaisirs du monde plutôt que l’acceptation et la confession de son péché, celui qui préféra se tourner en dedans de lui même et rechercher les plaisirs immédiats.
Les païens adorent toutes sortes de créatures, parfois fantasmagoriques. Notons les arbres, les animaux, les rochers, l’eau, les elfes, les esprits de la nature, les fées, les lutins… Certains n’hésitent pas à profaner leur propre corps par des pratiques sexuelles perverses afin de s’adonner jusqu’au bout de leurs folles passions. Il y a des personnes qui se livrent à des activités sexuelles avec des arbres ou des plantes ! Oui, oui, cela existe ! Il n’y a vraiment que l’homme pour se tourner vers de telles pratiques ! Jamais vous ne verrez un animal copuler avec une plante ! Jamais ! C’est vous dire combien l’humanité est malade ! Le venin de Satan a plongé les âmes dans le brouillard, et ces âmes recherchent Dieu mais n’arrivent plus à capter les messages de Dieu. C’est pour cela qu’elles se tournent vers ces fausses pratiques.
Pourquoi ces personnes s’adonnent-elles à de tels actes ? C’est l’apôtre Paul qui donne la réponse à cette question en Romains 1:28 : « Comme ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée, de sorte qu’ils commettent des actes indignes. »
Rappelons aussi cet autre passage de Paul, en Romains 3:11 : « Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ; »
L’intelligent est celui qui cherche Dieu. Celui qui n’est pas intelligent ne cherche pas Dieu et il s’égare.
Pourquoi les gens se tournent-ils vers le néopaganisme ?
La raison est toute simple : d’une part, les personnes essayent de combler le vide intérieur de l’absence de Dieu, et d’autre part, le néopaganisme romance les religions ancestrales, leur donne une fausse illumination. Le néopaganisme fait croire que toutes ces religions ancestrales combattues par la foi chrétienne (hou la méchante !) n’étaient que des cultes à la nature rendus par des gens qui vivaient en harmonie avec la Terre à cette époque. Et donc, sous prétexte de sauver la planète, sous un prétexte écologique et de respect de la nature, de nombreuses personnes se tournent vers la pratique de rituels magiques. Une grande liberté est donnée aux adeptes qui peuvent pratiquer comme ils le souhaitent, comme ils le sentent, en priant telle divinité…
Ce que l’on a oublié, c’est que la Genèse nous dit comment nous comporter avec la Création, nous demande de respecter la Création. Si l’on faisait ce que Dieu nous demande de faire, on serait tous des écologistes raisonnés et raisonnables, respectueux de la nature. Si au moins on faisait cela… Pour comprendre que Dieu nous demande de respecter la nature, lire l’article : « Le Poème de la Création« .
Satan, l’instigateur des fausses croyances et le diviseur
Lorsque vous posez la question aux païens s’ils croient en Satan, la plupart vous répondront non. Et la plupart sont persuadés qu’il n’existe pas ! Pourtant, il est évident que Satan est leur maître. Satan est le principal instigateur de toutes ces pratiques paganistes et néopaganistes. Il en est le dominateur et l’influenceur. Les païens ont beau nier cette vérité, il reste qu’ils le divinisent par leurs pratiques sexuelles et sensuelles.
Sachez chers lecteurs que là où Dieu n’y est pas, Satan règne en maître. Là où l’on a rejeté Dieu, Satan s’y est établi. C’est pourquoi toutes ces lois sur la laïcité, lois franc-maçonnes par excellence, ont pour unique but d’éteindre la foi dans le cœur des hommes afin d’établir le règne de Satan. Et toutes ces pratiques tant vantées par les médias, issues du New Age et du paganisme ancien, visent le même but, provoquer le rejet de Dieu et Le remplacer par Satan. Nous vivons dans un monde de mensonge, dans un monde inversé qui a fait du mal le bien, et le bien le mal, dans un monde de séductions, un monde inversé. Il est temps de se réveiller. Ce n’est qu’en acceptant Dieu dans nos vies, dans notre cœur, que l’on pourra œuvrer pour un monde meilleur.
Ésaïe 5:20 : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume! »
C’est dans ces pratiques païennes que l’on peut saisir toute la malveillance de Satan, toute sa ruse, toute son intelligence. Et cela est vrai depuis que l’homme est sur Terre jusqu’à nos jours. Nous pouvons voir dans la diversité des cultes païens toute la manifestation de la puissance de séduction de Satan et la marque du diviseur. En effet, il y a tellement de pratiques que les gens sont divisés entre eux, chacun faisant « sa sauce » de son côté et croyant détenir la vérité absolue. Cela crée inévitablerment des conflits, car celui qui est avec Satan est soumis à son ego, et donc, il veut avoir le pouvoir sur les autres, avoir de l’influence, avoir une communauté qui le suit.
Un peu d’histoire
Nous savons que les premières religions étaient animistes. Les hommes croyaient que tous les êtres vivants (animaux, plantes…) ainsi que les objets (rocher, cailloux…) et les astres (soleil, lune…) possédaient une âme. Cette croyance est due à l’observation des hommes de la nature. En observant la nature et ses lois, les hommes se sont mis à donner un culte à certains astres ou certains animaux pour les remercier d’avoir eu de bonnes récoltes, ou une bonne chasse, ou parce qu’un arbre produisait de bons fruits… On pensait que tous les éléments naturels, pluies, sécheresses, vents… avaient une âme et qu’il fallait donc les remercier pour obtenir de bonnes récoltes par exemple.
Petit à petit sont apparus des prêtres, ou plutôt des chamans. Ces personnes se sont érigées en « grand maître » possédant la capacité de parler aux esprits de la nature et donc de les commander. Le chaman était le chef du village, celui que l’on venait voir pour obtenir de bonnes récoltes par exemple.
Petit à petit, de nombreuses civilisations anciennes ont codé leurs pratiques et évolué vers le polythéisme. Alors naquirent de fabuleuses légendes, des monstres, des divinités ambivalentes… Certaines de ces créatures légendaires ont véritablement existées, d’autres sont issues de l’imagination. Mais beaucoup de fictions sont issues de véritables histoires. Les dieux sont apparus organisés, suivant une hiérarchie familiale établie, chacun ayant une fonction établie.
Et enfin, Dieu s’est révélé à Abraham et ce fut le début du monothéisme. Cet enseignement d’un Dieu unique créateur de toutes choses donné à Abraha par l’intermédiaire de Melchizék (qui n’est autre que l’archange Gabriel) fut une révolution dans l’Histoire de l’humanité. Elle naquit d’une volonté qui poussa à la réflexion. Ce qui prouve que l’intelligence seule peut mener à Dieu. En effet, Abraham voyait son père fabriquer des idoles de pierre, et vénérer ces idoles. Mais il comprit que ces idoles devaient leur existence à son père et que donc, c’étaient à elles de vénérer son père, et non le contraire. Son père taillait, avec ses mains, les idoles de bois, donc, c’est lui qui les fabriquait et donc, les idoles avaient besoin d’un créateur. Avec son intelligence, il commença à se dire que si lui existait, c’est qu’il devait son existence à un Créateur. Et c’est alors que Dieu se révéla à lui. Ce fut le début de croyance en un Dieu unique, le début de la première religion monothéiste. Parallèlement, les religions asiatiques (bouddhisme, hindouisme…) se sont aussi développées et consolidées. Certains cultes ont disparu, d’autres sont apparus (vaudou), d’autres encore se sont fondus dans des syncrétismes, comme la Santeria à Cuba ou le Candomblé au Brésil. Aujourd’hui, la plupart de ces cultes sont dissous dans la culture populaire, le folklore et la mythologie.
Puis arriva le système capitaliste, qui a eu un fort impact sur la sphère religieuse, celle de la croyance. En Europe et aux États-Unis par exemple, ce système capitaliste a petit à petit remplacé le spirituel par le matériel, nous jetant dans une société de surconsommation où seul l’avoir compte. L’homme est devenu consommable, jeté dans le système dans le système de l’avoir avant l’être. Il est devenu celui qui a, celui qui possède, au lieu d’être lui. Ce nouveau système mis en place a provoqué une crise spirituelle sans pareille qui était inévitable. Il a privé les peuples de ses racines en créant un système généralisé que l’on appelle « la mondialisation » et surtout, il a complètement rompu les liens avec la morale chrétienne, créant des sociétés aux valeurs morales inversées, ou le bien devient le mal, ou la victime devient le bourreau et le bourreau la victime, un monde où l’on n’arrive plus à discerner le vrai du faux.
Et c’est parce que les gens se sont perdus dans ce système qu’ils ont besoin de se raccrocher à quelque chose, qu’ils ont besoin de spirituel, qu’ils ont recherché des pratiques spirituelles alternatives. En réalité, les gens ne savent plus qui ils sont et ont besoin de s’indentifier à quelque chose. Revenir à Dieu aurait été contraire à la doctrine ambiante, alors il fallait chercher un dieu qui puisse se substituer à Dieu. Là encore, on voit bien combien tout cela est vain, mais l’on comprend comment des gens ont pu se tourner vers de telles pratiques. En fait, beaucoup ont voulu chercher un père afin de se forger une identité, afin d’être, mais au lieu de penser au Père, ils ont cherché un parent, un oncle, un cousin. Ce qui leur manque est le Père, et certains commencent à le comprendre.
Cette recherche de spiritualité alternative a conduit à l’émergence du néopaganisme, à l’émergence de mouvements religieux et ésotériques minoritaires et très variés. Là encore, on peut voir la perfidie du démon qui est arrivé d’une part à éloigner les personnes de Dieu, mais d’autre part à les diviser. Car à présent, chacun dans son coin, en petit groupe, pratique sa « religion », prie une entité… C’est ainsi que l’on a vu réapparaître le druidisme, la sorcellerie, la religion celtique… Tous ces mouvements païens et New Age ont commencé à gagner en popularité dans les années 30 et n’ont jamais cessé de se développer, certains plus que d’autres. Je pense notamment à la Wicca dont l’inspiration est essentiellement issue de la religion et de la sorcellerie scandinave.
Le néopaganisme
Au début XXe siècle, nous avons vu naître divers mouvements religieux, tous issus de la philosophie New Age, tous à la recherche d’une nouvelle identité. Une nouvelle identité me direz vous ? Oui, une nouvelle identité en allant piocher dans des croyances anciennes, très anciennes. Ainsi, on a vu naître des mouvements de sorcières (magie blanche), druidiques, magiques… tout en ressortant des mythologies nordiques, grecques…
Pour faire simple, le néopaganisme a construit des spiritualités alternatives, beaucoup de spiritualités alternatives, trop de spiritualités alternatives au point que l’on s’y perd, le tout sur un socle d’anciennes religions païennes. Mais, ce qui est nouveau, c’est que dans ces « nouvelles religions », chacun fait ce qu’il lui plaît. Il n’y a rien de véritablement établi, rien de codifié. Il y a un socle commun, puis chacun fait ce qu’il veut. Un peu comme avec le vaudou. Chacun appelle le dieu ou la déesse qu’il souhaite, chacun concocte ses propres mixtures, chacun crée ses incantations, son mouvement, sa croyance. Il y a bien sûr des groupes établis, mais cela reste des groupes, et non une réelle communauté. Et finalement, chaqu’un essaie d’avoir sa position, et ne recherche plus à être ce qu’il est en réalité.
Tous ces mouvements, qui sont très divers, se sont rapprochés de différents courants politiques. Et c’est ainsi que l’on a vu surgir des mouvements qui défendent, à l’extrême, une idée politique : la défense du féminisme et de l’environnement en réinterprétant l’histoire des sorcières, à un mouvement soutenant les théories nazies et l’idée d’une supériorité raciale… Tout ceci est basé sur une mauvaise perception de la réalité, un mensonge. Ce sont des châteaux bâtis sur du sable, et parfois, on aimerait bien les voir s’écrouler.
On peut distinguer deux grands groupes de mouvements néopaïens :
- Les éclectiques
Les éclectiques réunissent les cultes, les divinités et les panthéons avec des éléments modernes et païens. On trouve dans ce groupe la Wicca ou encore le néo-druidisme celtique. C’est de cet éclectisme que sont développées des critiques féministes et écologistes.
- Les reconstructionnistes.
Les reconstructionnistes cherchent à recréer les pratiques spirituelles de leurs ancêtres en suivant d’anciens grimoires ainsi que des sources historiques. Dans ce groupe, on trouve certains courants de l’Asatru et de l’Odinisme nordique.
Cependant, il faut bien garder en tête qu’il est très difficile de donner un chiffre exact sur le nombre d’adeptes, car beaucoup sont solitaires, pratiquent dans leur coin, et beaucoup préfèrent cacher leur culte. Ce que l’on peut dire avec certitude, c’est que le nombre d’adeptes croît d’année en année. C’est une catastrophe. Et l’on voit bien que l’Église a été incapable d’enrayer ce phénomène. Pire même, car elle a jeté certains chrétiens dans les griffes du paganisme en ne jouant plus son rôle d’apprentissage.
La Wicca
Développons une pratique de ce néopaganisme qui est très répandu aujourd’hui : la Wicca.
La Wicca veut dire sorcière en vieux anglais. Elle est une religion néopaïenne liée à la sorcellerie et à d’autres anciennes religions européennes. Un rite d’initiation dans un cercle ou une assemblée est demandé à celles qui veulent intégrer la communauté wiccane. La nouvelle recrue prêtera secrètement serment.
La Wicca se vante d’avoir au centre de ses croyances la nature, la magie et la fertilité. Deux divinités complémentaires sont vénérées : le dieu cornu de la chasse, de la mort et de la magie, et la grande déesse mère de la vie et de la régénération. La Wicca se présente comme un chemin de connaissance spirituelle individuelle et collective en harmonie avec la nature. Dit comme cela, ça nous semble bien beau et gentil, du moins sans mal. Mais la Wicca sert Satan, c’est Satan qui a inspiré la philosophie wiccane. Et certaines femmes, qui sont pleines de bonnes volontés, disent pratiquer la magie blanche, cette magie qu’on leur présente comme la « bonne » magie, contrairement à la magie noire. Comme elles se trompent ! Toute magie est démoniaque ! Je ne le dirai jamais assez.
On a tout fait pour nous cacher ce fait en nous présentant ces sorcières wiccanes comme des femmes faisant le bien autour d’elles, en harmonie avec la nature. D’ailleurs, la série « Charmed » est très représentative de ce que je viens de vous dire. Dans cette série, trois sorcières, trois sœurs, œuvrent pour le bien, côte à côte avec les « êtres de lumière », et combattent les démons. Pour cela, elles utilisent des rituels magiques et concoctent des potions. Quelle blague ! C’est ainsi que les médias et nos élites sataniques qui gouvernent ce monde veulent que l’on voie les sorcières, comme des femmes qui se servent de la magie pour combattre les forces du mal. Comment peut-on combattre le Mal en utilisant les armes du Mal ? C’est impossible, car forcément, si l’on utilise les armes du Mal on devient esclave du Mal et on le sert ! D’ailleurs, la Bible est très claire à ce sujet, toute magie est démoniaque. La Bible nous met en garde contre ces pratiques.
La Wicca est née en Angleterre dans les années 1950. Son fondateur est Gerald Gardner. Ce monsieur, mort en 1964, était un écrivain ésotériste britannique, une figure majeure du monde néopaganiste. Il a publié plusieurs ouvrages sur la sorcellerie.
Que peut-on apprendre de ce personnage ? Qu’il était passionné d’occultisme, et qu’il était très proche de la Société théosophique qui contrôlait, entre autres, la maçonnerie mixte appelée Co-Masonry, une obédience qui avait des liaisons en France avec le Droit humain. Non seulement Gerald Gardner était franc-maçon, mais il était aussi membre de la Fraternité rosicrucienne.
Voilà d’où est née la Wicca, de l’esprit d’un franc-maçon rosicrucien ! Lorsque l’on a dit cela, on a tout dit ! Il faisait partie de groupes ésotériques Rosicrucian Orden et Hermetic Order of the Golden Dawn. On comprend à présent que la Wicca est profondément luciférienne. On comprend quel est son but, attirer le plus d’âme possible vers Satan.
Gerald Gardner, pour attirer des adeptes féminines, a défendu la Wicca en disant qu’elle était une religion ancestrale revivifiée, basée sur l’hypothèse du « culte des sorcières ». Cette théorie du « culte des sorcières » était soutenue par l’égyptologue britannique Margaret Murray qui enseignait que les chasses aux sorcières entre le XVe et XVIIIe siècle avaient servi de couverture aux chrétiens pour persécuter les prêtresses païennes d’une ancienne religion matriarcale et clandestine. Une autre histoire a nié que l’exécution des sorcières était le produit de l’hystérie de masse et de l’obsession de l’Inquisition pour le contrôle social et l’hérésie. Cette théorie a été ridiculisée par de nombreux historiens, par exemple Ronald Hutton, qui a accusé les anthropologues occultes de manipulation des sources et d’incompétence méthodologique.
Il n’en reste pas moins que les wiccanes sont persuadées que les chrétiens ont persécuté leurs ancêtres. Ces épisodes des chasses aux sorcières restent des évènements très douloureux de l’histoire. On voit bien comment le fait de diaboliser tout mène à l’horreur. Satan a influencé cette période et cette période a influencé la naissance de la Wicca. Comme quoi tout est lié et la boucle est bouclée !
Nous savons que la chasse aux sorcières en Europe a fait des milliers de victimes. La folie s’était abattue en Europe. Ce fut vraiment une période très noire. La Wicca reprend et réinterprète certains éléments de cette histoire. Et malgré les protestations des historiens, les wiccans ont continué à répandre leur culte mensonger. Et le pire, c’est que monsieur et madame Tout le Monde trouvent cela bien ! Ils sont certainement mal informés, on ne leur a pas dit la Vérité, et j’espère de tout mon cœur que lorsqu’on la leur livrera, ils l’accepteront.
La Wicca est arrivée aux États-Unis à la fin des années 1960, au moment même où le mouvement hippie battait son plein, au moment même où le peuple avait soif de liberté et se battait pour des droits civils plus justes, au moment même de la révolution sexuelle et du début du féminisme.
La Wicca et le féminisme radical ont très vite trouvé un point d’union : la rupture avec le christianisme considéré comme patriarcal. En effet, la vision Wicca du dieu et de la déesse suggérait une critique du Dieu chrétien masculin et tout-puissant. La Wicca c’est le rejet de Dieu. La Wicca considère que Dieu est au sommet de l’institution patriarcale de l’Église, et comme elle considère ce Dieu comme misogyne, alors toute l’Église est misogyne et fait de la femme une simple servante de l’homme. Or, il n’y a pas plus féministe que le chrétien, puisque celui qui a la foi suit la Parole de Dieu et sait que l’homme et la femme sont égaux et complémetaires, comme nous l’a rappelé Jésus-Christ. La Wicca est donc fondée sur de fausses affirmations, sur une fausse vision des choses, sur un mensonge, sur une déformation de la réalité, sur une inversion de la Parole de Dieu.
La Wicca revendique la libération sexuelle, notamment féminine, et veut rompre avec l’idée soi-disant véhiculée par l’Église que la sexualité féminine est un péché. Or, la Bible n’enseigne pas que la sexualité est un péché. Au contraire, elle magnifie cette rencontre de l’homme et de la femme dans un mariage parfait. Ce que la Bible condamne, c’est la sexualité pervertie et déraisonnée, la sexualité sans amour, la multiplication des partenaires.
Et c’est ainsi que sorcellerie et féminisme se sont rencontrés. Le plus drôle et pathétique dans cette histoire est que la Wicca a été fondée par un homme !
La sorcellerie et ce féminisme radical se sont unis pour militer contre le patriarcat, donnant naissance à de nouveaux courants spirituels, comme le culte de la déesse et de Dianic Wicca, qui vénère Diana, la déesse vierge de la chasse du panthéon grec. Voyez comme tout cela ne tient pas la route : des femmes qui militent pour une sexualité libre et débridée vénèrent une déesse vierge ! Ajoutons à cette aberration le fait que ce nouveau mouvement a été fondé par la hongroise Zsuzsanna Budapest et l’américain Starhawk. Encore un homme qui sait mieux que les femmes ce qui est bon pour les femmes ! Des rassemblements réservés uniquement aux femmes étaient organisés dans lesquelles elles pouvaient travailler sur l’autonomisation des femmes par des pratiques de guérison spirituelle. En fait, on opposait clairement les femmes aux méchants hommes qui voulaient l’asservir.
Prenons l’exemple d’un autre courant issu de cette rencontre la sorcellerie et le féminisme radical : le mouvement international des femmes comme la conspiration terroriste de l’enfer et des sorcières, mouvement fondé en 1969 en tant que scission des New York Radical Women, groupe qui avait attiré l’attention des médias avec la protestation contre le concours de Miss Amérique. Nous voyons bien qu’il règne au sein des différents groupes des divisions. Cela confirme la présence du diviseur en leur sein. Ces deux mouvements profondément féministes radicaux avaient utilisé l’iconographie de la sorcière comme symbole de la féminité subversive.
Aujourd’hui, il existe de nombreuses branches de la Wicca. La ligne directrice est ésotérique et magique, suivant la tradition enseignée par Gerald Gardner. La sorcellerie féministe contient un programme militant d’autonomisation des femmes. La Wicca reconstructionniste défend son appartenance à une tradition préchrétienne, comme la Wicca celtibérique, et accorde une grande importance aux divinités de la nature.
La grande force de la Wicca est d’avoir su s’adapter à la modernité de notre temps. Elle s’est jointe à de nombreuses luttes sociales, et a su gagner en popularité grâce aux réseaux sociaux. Par exemple, les sorcières millénaires se positionnent aux côtés du mouvement Black Lives Matter. Certaines remettent en question la symbolique hétérosexuelle de la Wicca que l’on retrouve dans le couple dieu-déesse, et se sont approchées des mouvements LGBT afin de proposer des rituels alternatifs.
Plus récemment, se plaçant sous le hashtag #MagicalResistance, de militants Wiccan ont organisé des rites afin de jeter des sorts pour limiter le pouvoir des discours et des politiques qu’ils considèrent comme sexistes et racistes, dont Donald Trump.
Ce néopaganisme est la conséquence directe à la crise que traverse la foi chrétienne depuis quelques années. Qui aujourd’hui a vraiment la foi ? Et le phénomène s’intensifie d’année en année. Tous ces groupes attirent de plus en plus de monde, car de plus en plus de personnes sont à la recherche d’une identité et ne se sentent pas bien dans cette société de surconsommation, tournée vers elle-même et les plaisirs immédiats. Que de violence dans nos sociétés ! Que de haine de l’autre ! L’enfer est sur Terre, cela est une évidence. Le meilleur moyen de se sentir mieux n’est pas de prier une divinité quelconque ou de militer avec un petit groupe de personnes qui ne font que diviser les gens entre eux. Le meilleur moyen de s’en sortir est de se tourner vers Dieu. Lieu seul pourra unir l’humanité entière. Le combat est spirituel. Courage, persévérance, bienveillance.
Pour aller plus loin