Se libérer de ses péchés

Se libérer de ses péchés c’est choisir la paix intérieure, c’est choisir de se libérer des idées de culpabilité, de vengeance, de ressentiments qui nous empêchent d’avancer dans la vie. Comment se libérer de ce poids ?

 

 

Avant de commencer la lecture de cet article, il nous faut définir avec précision la notion de péché. Dans le langage courant, lorsque l’on parle de péché, on pense aux sept péchés capitaux, on pense à la luxure, à la paresse, à la gourmandise… Or, le véritable péché, c’est lorsque l’on choisit de ne plus être dans le Plan divin. Il est là le péché. Le plan de Dieu est un plan d’amour, et toutes fois où l’on se détourne de ce plan, on est dans le péché. Et finalement, le péché mène à l’autodestruction : on ne fait plus ce pour quoi on a été créé, et le Créateur ne peut plus nous protéger, puisque l’on est sorti du plan. Le péché est donc avant tout un choix, celui d’être ou de ne pas être dans le plan. Et finalement, Dieu ne punit pas, mais si l’on fait le choix de ne plus être dans le plan, alors on perd sa protection, et donc, on se punit soi-même. C’est tout l’enseignement du serpent d’airain dans le désert (Nombres 21:6-9). Ainsi, comprenez que l’on pèche dès que l’on fait le choix de ne pas obéir aux commandements de Dieu et donc de sortir du plan. Dieu nous a donné une ligne de conduite, pour notre bien, pour que l’on soit dans son Plan d’évolution, pour que l’on soit à l’abri de son amour. Et nous, chaque fois que nous décidons de faire le mal, nous nous détournons de l’amour de Dieu. Le péché est un rejet du Plan de Dieu, et donc, un rejet de notre propre plan, un rejet de l’être que nous sommes. Nous choisissons le mal, nous choisissons de rejeter l’être que Dieu a créé.

Il faut sortir de l’interprétation conceptuelle du péché définie par les religions et comprendre qu’être dans ce plan, c’est accomplir ce pour quoi on a été créé, et donc, tout devient facile. On fait ce qui nous rend heureux, puisqu’on fait ce qui est encodé dans notre âme. Pécher, c’est ne plus faire ce qui est encodé dans notre âme, et donc, mettre le désordre en nous. C’est un choix : choisir le Plan de Dieu, et donc notre être, ou choisir Satan et le monde. Faites votre choix, car claudiquer c’est faire le choix de Satan par manque de confiance en Dieu.

Comprenez bien que le péché est un rejet du Plan de Dieu, donc de son plan, donc un rejet de Dieu.

Alors, quand on se rend compte que l’on n’est plus dans son plan, et en général on s’en rend compte lorsqu’arrive le malheur, la maladie ou l’adversité, on crie vers Dieu. Dieu pardonne et rectifie celui qui confesse ses péchés et qui en demande le pardon avec un cœur sincère. C’est la miséricorde de Dieu. Et pour cela, il faut se rendre compte de son péché et sortir de la victimisation : vous êtes responsable de vos choix, mauvais comme bons. L’étape VII – Humilité et confession des péchés, permet de comprendre tout cela afin d’arriver à un repentir sincère qui vous permettra de revenir dans votre Plan.

Cette étape de confession de ses péchés est une étape très importante du programme personnalisé à la délivrance que je propose sur ce blog. Il permet la dévictimisation et la déculpabilisation, elle permet la libération de son âme, et le retour à l’ordre intérieur. Cela n’est possible que par miséricorde divine, c’est Dieu qui accorde cette grâce au pécheur repentant.

Cela demande un véritable travail sur soi-même, un travail parfois douloureux qui demande de se regarder dans un miroir et de voir notre âme telle qu’elle est, dans l’état où nous l’avons mise à force de pécher, à force de rejeter Dieu. Sachez que Dieu n’aime pas les pécheurs, Il les a en abomination. Croire que Dieu aime tout le monde, et surtout les pécheurs, est un mensonge hérité du siècle des Lumières. Dieu a en abomination les pécheurs, mais comme Il est omniscient, Il sait quel pécheur aura la volonté de se repentir, et donc, Il frappe à sa porte pour lui accorder sa miséricorde. Le pécheur repentant, par la grâce de la miséricorde, devient alors enfant de Dieu et entre sous la protection du Père pour s’unir par le Salut au Fils.

Pour arriver à nous libérer de nos péchés et les confier humblement au Seigneur afin d’obtenir la rémission, nous devons comprendre une chose essentielle : il ne suffit pas de dresser une liste de nos péchés pour être pardonné, il faut radicalement changer notre comportement et notre façon de penser pour arriver à ne plus tomber dans le péché. Et surtout, il faut accepter Jésus-Christ comme son Sauveur et son Seigneur, accepter la miséricorde de Dieu. Et cela passe par la connaissance de Dieu et la compréhension de plusieurs choses.

Tout d’abord, le péché est un rejet de Dieu. En péchant, nous rejetons Dieu et donc, nous devons confesser ce rejet. Cela étant dit, voyons en détail les différentes étapes qui mènent à la libération de ses péchés.

 

▪ DÉMARCHE CONCRÈTE DE CONFESSION

Nous devons, dans un premier temps, nous réconcilier avec Dieu. Cette grâce de la réconciliation miséricordieuse ne peut s’obtenir que si nous y recourons dans la foi et dans la Vérité. Ce n’est qu’en réfléchissant à nos péchés (nos rejets de Dieu et du Plan), aux mensonges que l’on a suivis et qui nous ont fait dévier du plan, en demandant un repentir sincère, en s’humiliant devant Dieu, que nous pourrons avoir l’assurance d’être réellement pardonnés.

Pour comprendre cela, réfléchissons sur ces versets bibliques, car ils nous montrent l’attitude que doit adopter tout repentant devant le Seigneur. Ces versets nous montrent comment changer notre comportement et notre façon de penser pour ne plus retomber dans le péché. Car il est une chose de confesser ses péchés, il en est un autre que de faire en sorte de ne plus retomber dans ses péchés. Et c’est cela qui demande un changement de notre comportement. 

Proverbe 28:13 : « Qui cache ses fautes ne réussit pas ; mais qui les confesse et les délaisse obtient miséricorde. »

Ce verset est capital pour la compréhension de l’attitude que tout pécheur doit adopter devant le Seigneur. Il trace au pécheur le chemin qu’il doit parcourir pour arriver à la repentance et au pardon. Pour retrouver le chemin de la communion avec Dieu, il est indispensable de confesser ses fautes. Mais encore faut-il ensuite, avec le secours du Seigneur, les abandonner. Sinon la confession n’est pas faite avec droiture ; on peut presque dire que c’est se moquer de Dieu.

Et c’est ainsi que l’on comprend pourquoi certains chrétiens ne font pas de progrès. Trop de chrétiens confessent leur péché du bout des lèvres, sans vraiment savoir ce qu’ils font, sans comprendre l’importance de la confession. Ils énumèrent leurs péchés, puis retournent à leur vie d’avant, sans rien changer à leur comportement et ils retombent dans le péché. Le travail de changement de comportement n’est pas effectué. Ce sont les chrétiens tièdes, de ceux qui vont à la messe le dimanche, mais qui, la semaine, se comportent comme des païens.

De plus, il est plus facile de se mettre à nu devant le Seigneur, que devant un intermédiaire qui pourrait nous juger. L’homme a énormément de mal à confier certaines choses à un autre homme, des choses inavouables qui ne peuvent s’avouer qu’à Dieu, puisque Dieu connaît tout.

 

1 Jean 1:9-10 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner les péchés, et pour nous purifier de toute iniquité.

Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. »

Pour notre Salut, une seule chose est demandée : la pleine confession de chacun de nos manquements dont nous sommes conscients afin d’obtenir le plein pardon. Et sachez que Dieu connaît toutes vos fautes, donc inutile de les cacher ou de chercher des excuses pour les minimiser.

 

▪ POUR CONFESSER SES PÉCHÉS

Il n’y a pas forcément de lien direct de cause à effet entre le péché personnel et les maux démoniaques. Si l’on tombe souvent dans le même péché, cela ne signifie pas forcément que l’on doit être libéré d’un esprit impur, mais cela signifie, le plus souvent, que l’on a besoin d’un repenti sincère suivi d’un changement de notre comportement. Il faudra analyser les circonstances qui nous poussent au péché, afin de pouvoir l’éviter lorsqu’il se présente par un changement de notre comportement.

Une confession profonde et régulière pour être progressivement libéré de notre tendance à tel ou tel péché est requise. Et si malgré la repentance sincère et les efforts de la personne pour la conversion, elle demeure esclave du péché, alors oui, il faut supposer une influence démoniaque.

Les péchés graves et répétés, sans repentance, peuvent conduire à des emprises démoniaques. C’est l’enquête qui déterminera si la victime est dans ce cas. 

Le pécheur doit reconnaître son état de pécheur, il doit reconnaître ses manquements et ses fautes, et doit reconnaître que seul un repenti sincère le conduira à la délivrance.

« Si nous disons : « Nous n’avons pas de péché, nous nous abusons, la vérité n’est pas en nous » (1 Jean 1:8).

« Tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes et je les châtie. Sois donc fervent et convertis-toi. Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai mon repas avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3:19-20).

« En vérité, en vérité, je vous le dis, tout homme qui commet le péché est esclave du péché. Donc si c’est le Fils qui vous rend libres, vous serez réellement libres » (Jean 8:36).

 

  • RECONNAÎTRE SON PÉCHÉ

Reconnaître son péché n’est jamais une mince affaire. Cela demande d’abord la constatation que nous sommes capables de faire le mal. C’est être capable de dire que l’on est faible et capable du mal. Si l’on arrive à cette constatation, alors on a déjà combattu le pire des péchés, l’orgueil.

Reconnaître son péché, c’est expérimenter le principe du mal possible en nous. C’est constater que le ressentiment, la colère, la haine, le regret, la déception ou la frustration troublent la paix intérieure, et que tous ces sentiments sont les conséquences de mauvais choix personnels. Ces sentiments, ces troubles psychologiques, traduisent simplement l’offense faite à l’amour de Dieu. Ne pas reconnaître ses péchés, c’est fuir Dieu. Et celui qui fuit Dieu, qui fuit ses appels à la repentance, ne pourra jamais être en paix, puisqu’il deviendra esclave de troubles psychologiques. On ne peut être dans une paix profonde et durable si on est loin de Dieu, si l’on n’est pas tourné tout entier vers Lui.

Or, le péché est un manquement à l’amour véritable envers Dieu et le prochain. C’est la voix de la conscience, si elle n’est pas étouffée, c’est-à-dire l’Esprit Saint en vous qui éclaire sur le péché et suscite le repentir. Il ne s’agit pas de réaliser une profonde introspection, mais de laisser Dieu vous éclairer.

 

Vous avez le droit de vous pardonner, vous avez le droit de vous aimer, vous avez le droit d’être aimé, avec et malgré vos défauts et avec vos qualités. Vous êtes importants pour le Seigneur, alors reconnaissez que vous êtes pécheur et arrêtez de vous mentir. C’est la première étape vers la délivrance. Le combat est spirituel. Courage, persévérance et bienveillance.

 

Marie d’Ange

 

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