Dieu se révèle dans Sa Parole

Dieu nous a donné sa Parole et l’être humain, qui est une créature de Dieu, remet sans cesse cette Parole en doute et préfère se tourner vers des théories humaines contraires à la Parole de Dieu pour chercher des solutions aux problèmes qu’il a lui même créés. Or, Dieu se révèle dans sa Parole, et cette Parole de Vie nous est transmise par les Écritures. Et aucune solution ou résolution de problèmes n’est possible sans Dieu. Il est temps de rétablir cette vérité.

 

Dans ce monde qui promeut une vérité relative et tente de faire disparaître la Vérité Absolue, chacun proclame sa propre conception de Dieu. Donnons quelques exemples :

⇒ Pour l’agnostique, qui pense que l’Absolu est inaccessible et va donc chercher des vérités qui lui sont accessibles, Dieu ne peut être connu, puisqu’il n’y a aucune preuve définitive de son existence. Étant toujours dans le scepticisme (qui est dans le levain du pharisien), il ne peut croire en l’existence de Dieu et encore moins être dans la foi. 

⇒ Pour le Déiste qui croit en l’existence d’un être suprême, il existe un dieu, un créateur, mais ce dernier n’interagit pas avec sa création. Il a créé et laisse sa création libre d’évolution ou de destruction.

⇒ Pour le théiste, qui affirme que le principe du monde et de toute chose est un dieu unique, transcendant au monde, il croit en un dieu unique, un grand architecte de l’Univers, un dieu qui régit l’univers, et qui ne peut être connu qu’au travers d’une pratique qui n’est pas nécessairement religieuse. Dieu peut se faire connaître au travers de la science, de l’histoire, de l’ésotérisme, de la méditation…

⇒ Pour l’apathéiste, ou l’indifférent religieux, la question de l’existence ou de la non-existence de Dieu ne possède aucun intérêt ni aucune utilité. En vérité, l’apathéiste est un philosophe. Et il règne en philosophie un certain scepticisme, théorie selon laquelle Dieu échappe à l’expérience reproductible, et donc, il ne peut être connu avec certitude. Cela rejoint l’agnostique.

⇒ Pour l’athée, celui qui ne dit ne croire en rien, mais qui forcément, rien qu’en affirmant cela, croit en quelque chose, il croit au rien, au néant, à l’absence de Dieu, il s’oppose au déiste, et va chercher le but de la vie dans d’autres idéologies pour combler son vide.

⇒ Pour le mystique, Dieu ne se connaît que par une révélation intérieure, intuitive. Le mystique ne s’appuie sur aucun texte, mais une « illumination reçue », une révélation intérieure. Ce courant mystique a fait beaucoup de tort à la foi, et certaines nouvelles révélations se sont imposées aux croyants comme vérité.

 

On voit bien que toutes ces positions omettent un élément clé de la connaissance de Dieu ⇒ Dieu se révèle dans la Bible. Ceux qui cherchent Dieu doivent d’abord écouter sa Parole. Chercher Dieu dans d’autres théories est inutile, comme ne pas chercher Dieu, mais un but à sa vie est vain, car Dieu est le but. Pourquoi puis-je affirmer cela ? Pourquoi puis-je affirmer que Dieu se révèle dans la Bible ?

⇒ La Bible dit d’elle-même qu’elle est Dieu révélé

→ cf. Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. »

→ cf. Jean 1:14 : « Et la Parole est devenue chair, et elle a habité parmi nous (et nous avons contemplé sa gloire, une gloire telle qu’est celle du Fils unique, venu du Père) pleine de grâce et de vérité. »

→ cf. Jean 1:18 : « Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui nous l’a fait connaître. »

Si on lit ces trois versets de Jean 1, on comprend que le Fils de Dieu est la Parole (mot parfois traduit par Verbe), que la Parole est Dieu, que le Fils de Dieu est Dieu et que le Fils de Dieu fait connaître Dieu. Par conséquent, la Parole est Dieu et fait connaître Dieu.

Donnons, à présent, la définition du mot « Bible » selon l’écriture originelle.

Habituellement, on nous dit que le mot Bible signifie bibliothèque, c’est-à-dire un regroupement de livres. En effet, la Bible contient des Livres. En ce sens, la Bible est une bibliothèque.

Étymologiquement, le mot bible vient du grec ancien τά βιβλια — Les livres. La Bible est donc bien un regroupement de livres, donc une bibliothèque.

La Bible est répartie en deux grandes parties :

⇒ L’Ancien Testament

⇒ Le Nouveau Testament

Ces deux grandes parties s’articulent autour de la Torah, et pour le comprendre, il nous faut donner la définition précise du mot « Torah ».

En hébreu, Torah c’est תורה — towrah qui signifie littéralement « mode d’emploi ».

Les deux premières lettres du mot תו (Tav — Vav) signifient un livre, un écrit.

Les deux dernières lettres du mot רה (Rèsh – Hé) désignent l’action de faire voir, de se faire connaître, de rendre visible.

Littéralement, la Torah est un livre qui permet de rendre visible et de faire connaître la Parole de Dieu. C’est un mode d’emploi dans lequel Dieu se rend accessible à l’homme et qui permet de comprendre la Parole de Dieu.

En hébreu, le mot תורה — towrah vient de ירה — yarah qui signifie informer, enseigner, instruire, indiquer, montrer, se signaler, répandre.

Par la Torah, Dieu nous informe, nous enseigne, nous instruit, nous indique, nous montre, se signale, et répand sa Parole. Dieu nous donne le monde d’emploi pour comprendre sa Parole et suivre sa Loi.

Donc, la Bible est le seul livre qui conduise à la connaissance de Dieu, et cette connaissance ne peut se faire que par l’écoute de la Parole de Dieu, c’est-à-dire la lecture de la Bible. Et c’est par sa Parole que Dieu va se révéler.

 

Les premiers mots de la Bible sont : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Dès les premiers mots, Dieu se révèle, et plus précisément, dès le premier mot « Au commencement » en hébreu דּראשית — Beréshit. Ce mot révèle à lui seul tout le plan de Dieu. J’en donne un petit aperçu dans ce dessin :

On y voit la révélation que Dieu a tout créé, qu’Il a posé les fondements de tout et qu’il a conclu une alliance avec l’homme. C’est le Plan divin.

Et Dieu, dans le texte, c’est אלהים — Elohiym. La première lettre est א (Alef), qui symboliquement représente la tête, le UN, c’est Dieu.

En Genèse 2:4, nous lisons : « Voici les origines des cieux et de la terre quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit une terre et des cieux. »

Et là, nous avons l’Éternel Dieu. L’Éternel c’est יהוה — YHVH. Dieu c’est אלהים — Elohiym. Nous avons donc la mention du Père/Elohiym et du Fils/YHVH.

Dieu transcendant, le Dieu de la relation, YHVH, est la source extérieure de toute chose, c’est lui qui fait être.

Dieu immanent, le Père, Elohiym, celui qui donne l’existence, le Créateur de toute chose.

Cette vérité est rappelée par Paul en Colossiens 1:16-17 : « parce qu’en lui ont été créées toutes choses, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, ou les dominations, ou les principautés, ou les puissances ; toutes choses ont été créées par lui et pour lui ; et lui est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui ; »

Terminons cet article par une réflexion scientifico-philosophique, réflexion qui est donnée surtout pour ceux qui aiment suivre les « grands penseurs », et vous allez voir que tout mène à Dieu.

Aristote, philosophe grec, grand érudit et médecin qui a vécu au IIIe siècle av. J.-C., avait émis la théorie que l’univers était stable, éternel et infini. Cela suppose donc que l’univers n’a ni début ni fin, puisqu’il est éternel. Il a toujours comme cela, et le sera toujours. Cette pensée fut celle des grands philosophes grecs de cette époque. Plus tard, au VIe siècle de notre ère, un commentateur chrétien d’Aristote, Jean Philopon, surnommé Jean le Grammairien, philosophe et théologien chrétien de langue grecque, a développé l’idée que l’univers infini était en réalité irrationnel, car l’idée d’un temps infini dans le passé est irrationnelle. Il faut forcément un début et une fin, donc l’univers a un début et une fin, car toute forme de vie, toute chose a un début et une fin.

Imaginons, si à partir de maintenant, on se met à compter. On part du chiffre un, puis deux, puis trois… et ainsi de suite, sans jamais s’arrêter. On tendrait vers l’infini. L’action a un début, mais la fin, on ne pourrait l’atteindre, puisque l’on ne peut atteindre l’infini. On va aller vers un infini qui est appelé potentiel, car jamais on ne pourra dire qu’on est arrivé à l’infini. Et pour cette même raison qu’on ne peut pas atteindre l’infini, on ne peut provenir de l’infini et arriver à maintenant. Tout a un début et une fin. Notre existence a un début, et elle tend vers l’infini. Donc l’idée même d’un temps infini pour notre existence dans le passé est une folie.

Et cette vérité, Parménide d’Élée, philosophe grec du Ve siècle avant Jésus-Christ l’avait très bien compris et il s’est opposé à la pensée d’Aristote par son principe appelé « Ex nihilo nihil fit », ce qui signifie que du néant absolu, rien ne peut sortir. En effet, si l’idée d’un temps infini dans le passé est irrationnelle, c’est que l’univers a forcément un début et aura forcément une fin. Mais rien ne peut surgir du néant absolu. De rien, rien ne peut surgir, pas même le temps. Donc, l’univers n’a pas pu surgir de rien, du néant. Il est forcément arrivé de quelque chose, de choses qui existaient déjà. Et donc, il n’y a jamais eu de néant absolu. Il y a quelque chose qui a toujours existé, et qui a fait surgir l’univers.

Et de cette vérité, que rien ne peut surgir du néant et que l’univers est né forcément de quelque chose qui n’était pas rien, on peut supposer deux choses :

⇒ La première supposition est de dire que l’univers a toujours existé. C’est la position de Parménide. Mais, si l’univers a toujours existé, il serait donc infini ? Et l’on voit que l’on tourne en rond, que l’on retombe sur l’idée irrationnelle du temps infini. Donc, ce n’est pas possible.

⇒ La seconde supposition est de dire que l’univers n’a pas toujours existé, mais qu’il y a eu un Créateur, qui lui serait éternel, un Créateur qui a toujours existé, et qui a donné l’existence à toute chose, au temps, à l’espace et à la matière. Et que ce Créateur serait en dehors du temps, de l’espace et de la matière, vu qu’il est le Créateur de toutes ces choses, vu qu’il a donné existence à toutes ces choses.

Cette seconde supposition est celle de la foi. Et l’on voit bien qu’elle ne peut être contredite par la réflexion philosophique, alors que la réflexion philosophique aboutit forcément à une contradiction philosophique. C’est la Sagesse de Dieu.

Soyez bénis

 

Marie d’Ange

Pour aller plus loin

Laisser un commentaire

error: Halte au copié collé

En savoir plus sur Vérité et Délivrance

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading