Décodage du mot « psaumes »

תהלים – Tehilim – Les psaumes

Dans la Bible, les psaumes sont regroupés dans le Livre des Psaumes, ou livre des Louanges. Souvent, je recommande de lire les psaumes, surtout celui qui contre son ego. Ce psaume qui fait taire l’ego, qui est personnel à chacun d’entre nous, doit être lu quotidiennement.

Le psaume est habituellement décrit comme une louange à la gloire de Dieu. En vérité, les psaumes contiennent la Parole de Dieu, ils sont bien plus que des louanges, ils sont des Paroles de Vérité. Et trop souvent, ils sont négligés. Chaque psaume contient un enseignement spécifique, chaque psaume nourrit l’âme et fait grandir l’esprit. Il est urgent de revenir aux psaumes et de les inclure dans nos prières quotidiennes.

Pour vous montrer l’importance des psaumes, on va décoder ce mot hébraïque afin d’en sortir son sens originel, véritable, le sens divin. 

En hébreu, ce mot psaume au pluriel s’écrit תהלים – Tehilim (Tav – Hé – Lamèd – Yod – Mem final), d’après la Biblia Hebraica Stuttgartensia. On peut trouver ce mot écrit avec un Yod intercalé entre le Hé et le Lamèd, comme ceci תהילים, mais nous nous référerons à l’écriture originelle.

Sachant que les deux dernières lettres hébraïques est la marque du masculin pluriel, nous avons donc la racine de ce mot « psaume »au pluriel qui s’écrit avec trois lettres – תהל (Tav – Hé – Lamed). Trois lettres donc qui ont une grande importance et dont l’agencement dévoile une vérité essentielle qu’il est vital aujourd’hui de comprendre et d’admettre. Avançons lettre par lettre pour comprendre le message divin contenu dans ce mot.

 

ת – Tav

Tav est la 22e et dernière lettre de l’alphabet hébraïque.

Cette lettre symbolise le sceau divin, la marque divine, donc l’appartenance à Dieu. Mais elle renferme aussi d’autres symboles :

_ Aboutissement de la Création F la totalité des choses créées.

_ Symbole de la Croix

_ Symbole de la perfection du créé F c’est la vérité, la perfection et l’aboutissement du chemin.

_ Lettre qui rend le futur présent.

Comme cette lettre est la 22e lettre de l’alphabet hébraïque, elle est associée aux 22 saintes de la Bible après le Déluge (Sarah, Rebecca, Rachel, Léah, Yohéved, Myriam, les cinq femmes de Zalafhad, Déborad, la femme de Manoa’h, Hannah, Abigaël, la femme de Tékoa, la veuve assistée par Elie, la shunamite, Houlda, Naomi, Yéhoshéva et Ester.

 

Idéogramme d’origine

On peut y discerner une croix libre, sans limitation qui rayonne dans quatre directions, les quatre points cardinaux.

Symbole du retour à l’unité de la source, vers notre racine. Révélation de la lumière à l’esprit.

 

Guimatria

En guimatria, la lettre Tav possède une valeur numérique de 400.

Le nombre 400 symbolise la vie dans la réunion des consciences essentielles symbolisées par les quatre fleuves sortant de l’Eden.

Le mot « Les consciences » – שכלים (sekélim) a pour valeur numérique 400.

Le mot « femmes » – כשים (nashim) a pour valeur numérique 400.

 

Petit aparté :

En Genèse 4 :19, on peut lire : « Lémec, prit deux femmes : le nom de l’une était Ada et le nom de l’autre Tsilla ».

Ici, Lémec est de la descendance de Caïn et pour le contexte, nous nous situons avant le déluge. Le mot femme dans le texte est כשים (nashim). Et pour la petite anecdote, Ada enfanta Jabal et Jubal. Lemec voulait que Jabal, dont la racine du mot est celle d’Abel, soit le nouvel Abel, afin de tuer Caïn. Dans sa pensée, il voulait « refaire l’histoire » (refaire le monde), et donc réussir là où Dieu avait échoué. Il voulait donc se placer au-dessus de Dieu. D’ailleurs, Jabal, tout comme Abel, était berger. Jubal est décrit comme « le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau ». Lorsqu’on lit le texte traduit, on ne peut en comprendre son sens véritable. En hébreu, ce sens apparaît évident, Jabal est le père des dictateurs, persécuteurs de la foi et de la lumière, manipulateurs de la vérité, maîtres de la désinformation.

Quant à Tsilla, elle enfanta de faux jumeaux : Tubal-Caïn et Naama. Tubal-Caïn est l’incarnation de Caïn, celui qui persécute le juste. À ce stade, on a trois lignées qui se dessinent, les bergers (Abel), les dictateurs et les persécuteurs des Abel.

Et Naama. Si elle apparaît dans le texte biblique, comme la Parole de Dieu est très précise, ce n’est pas pour rien. Naama a été protégée par sa mère Tsilla et elle devint… la femme de Noé, et donc, celle qui engendra Sem, Cham, Japhet, les trois nations. Cet épisode nous fait entrevoir ce qu’il se passe aujourd’hui, qui sont les Caïn qui poursuivent le but de tuer les Abel, qui sont les Jubal, dont le seul but est de se placer au-dessus de Dieu en pervertissant la Vérité et qui sont les Jabal, les faux Abel.

 

La valeur numérique 400 se retrouve aussi dans ces mots, notions ou locutions hébraïques traduits en français par :

⇒ Dieu plein de miséricorde

⇒ Lépreux

⇒ Conscient, érudit, adepte

⇒ Mauvais œil

⇒ Joie, amour dans le cœur.

 

ה – Hé

Lettre du souffle de vie.

Symbole de la fenêtre qui est le mode de communication entre les différents niveaux du souffle et de l’âme.

Symbole des trois principaux attributs de l’esprit : pensée – parole – action. C’est aussi les trois principes de la foi, et c’est donc dans l’esprit que se réalise la foi.

Cf extrait de l’article « La foi en Vérité » dans lequel j’explique ces trois piliers de la foi :

 

 

Hé est le souffle de la Parole Créatrice. C’est à travers le ressenti et les vibrations sensibles que le Hé se manifeste dans la nature.

Cette lettre se retrouve dans le Nom sacré de Dieu, le Nom que les Hébreux ne prononcent pas, Yahveh, où la lettre symbolise le monde présent dans tous les siècles.

 

Idéogramme d’origine

On peut y voir l’image d’un homme dans la prière, les bras levés vers le ciel. Dans ce sens, le Hé symbolise le crie de joie, la libération du souffle.

Ou, le symbole du peigne qui permet de démêler les cheveux.

 

Guimatria

La valeur numérique du Hé est 5. Le chiffre 5 est associé à la protection contre le mauvais. On l’associe aussi aux 5 degrés de l’esprit et les 5 Livres de Moïse. Symbole de la vie au 5e jour de la Création.

Pris au sens négatif, le cinq est l’illusion de la vie matérielle, illusion qui engendre la chute et la mort.

Et c’est là que la Parabole des 10 vierges prend tout son sens. Les cinq vierges sages qui entendent la trompette et participent au repas des noces de l’Agneau sont dans la foi qui ouvre à la vie éternelle, alors que les cinq vierges folles sont encore trop attachées aux choses du monde, et donc, ne participent pas au repas des noces de l’Agneau.

La valeur numérique 5 se retrouve aussi dans ces mots, notions ou locutions hébraïques traduits en français par :

⇒ Faire pousser, produire

⇒ Porte

⇒ Docteur de la Loi

⇒ Dos – verso

 

ל – Lamèd

Habituellement, on donne le sens d’un aiguillon à cette lettre. C’est cette lettre qui tire vers le haut pour enseigner, instruire, apprendre, faire avancer. Elle indique un but, une direction à prendre. Elle symbolise le facteur d’émulation qui permet de se surpasser. Cette lettre indique aussi la transition que l’on doit opérer pour aboutir à un état nouveau.

Le Lamèd est l’accomplissement, l’agent de liaison qui s’élève, tend vers le haut, s’étend, se déploie.

Le fait que le Lamèd désigne l’étude et l’aiguillon nous montre que l’étude doit être suivie d’actes montrant ce que l’on apprit. Ainsi, il faut écouter l’enseignant (qui est Dieu), afin qu’Il éclaire notre esprit et que nous puissions marcher dans la Lumière, la Parole de Dieu sur les lèvres et les actes qui font de nous des témoins audacieux de l’Éternel.

On peut résumer le contenu spirituel de cette lettre Lamèd par un développement personnel qui suit ce modèle : étude ⇒ enseignement ⇒ expérience ⇒ croissance ⇒ changement rapide.

 

Idéogramme d’origine

La forme protosinaïtique du Lamèd fait penser à une crosse ou à un bâton de berger, instrument à l’aide duquel le berger conduit le troupeau.

On y voit le symbole de l’acceptation de se laisser conduire par le berger, le bon pasteur, qui guidera la brebis judicieusement.

Dans cette forme, la lettre Lamèd prend le sens de guider, conduire, ce qui sous-tend un apprentissage. L’aiguillon montre qu’il faut passer d’un état passif à un état actif, comme l’infirme à la piscine de Bethesda (Jean 5:1-18). Voici un infirme qui se tenait couché sur son grabat, près du réservoir, près de la porte des Brebis. Cet homme n’était pas dans l’action, il attendait que les autres accomplissent l’action à sa place, celle de le mettre dans le réservoir d’eau à l’instant où l’ange faisait naître des vagues, afin de guérir. Cela faisait plus de trente ans que cet homme attendait, trente années que tous les matins on venait l’amener, sur son grabat à cet endroit. Personne ne le voyait. Mais Jésus le remarqua, il se pencha vers lui et lui demanda s’il voulait marcher. Puis il lui dit : « Lève-toi, prends ton grabat et marche ». Jésus l’invita à entrer dans l’action : d’abord il devait se lever, puis il pouvait alors se mettre en route. Il faut cette impulsion, c’est le symbole du Lamèd.

 

Guimatria

La valeur numérique du Lamèd est 30. Ce nombre représente l’équilibre de l’agencement céleste ainsi que l’état potentiel de perfection que possède tout homme en lui et qu’une stimulation divine peut faire jaillir. C’est le nombre de celui qui utilise son potentiel, celui qui décide de se mettre en route avec les capacités que Dieu a placées en lui et qui sont encodées dans son âme.

 

Résumons

Cette racine du mot « psaumes » au pluriel est composée de trois lettres – תהל (Tav – Hé – Lamed) comporte une symbolique très forte. Et pour celui qui sait lire, il comprend aisément que les psaumes permettent de recevoir le sceau divin par l’enseignement et l’instruction de Dieu. Les psaumes renferment la Parole de Dieu qui instruit l’homme de tout temps, qui le guide, qui nourrit l’âme pour faire jaillir en lui tout son potentiel spirituel. Les psaumes donnent aussi une direction et permettent d’entrer dans l’action. On y retrouve les trois piliers de la foi : l’écoute – la Parole – l’action.

C’est pourquoi les psaumes ne doivent pas être négligés, car ils contiennent tout l’enseignement de Dieu, toute la Parole de Dieu qui nous guide, nous enseigne, nous forme, nous fait entrer dans l’action. C’est l’Esprit de Dieu qui perfectionne notre esprit. Chaque psaume renferme un ou plusieurs enseignements, chaque psaume nous fait grandir et permet de révéler en nous une capacité ou de perfectionner une capacité.

De tout temps, les hommes produisent et écrivent des prières, surtout chrétiennes, pour remercier Dieu, pour entrer dans le combat spirituel, des prières d’autorité pour terrasser les démons (exorcisme). Mais, ils ont oublié les psaumes. Tout est dans les psaumes. Les psaumes sont des prières de remerciement, des louanges, des enseignements, des révélations… Petit à petit, on a remplacé ces psaumes, qui sont inspirés de Dieu, par des prières humaines emplies de religiosité. Négliger les psaumes, et c’est ce que nous montre la lettre Hé placée au milieu de la racine du mot, c’est risquer la chute. Ainsi, celui qui n’est pas guidé par la Parole de Dieu reste prisonnier de la matière. Il est donc tourné vers l’avoir et non vers l’être.

Il est temps de découvrir ou de redécouvrir les psaumes. Une lecture quotidienne est nécessaire pour celui qui est entré dans une démarche de sanctification, lecture à laquelle on ajoutera, tous les jours, le Notre Père, la seule prière enseignée par Jésus-Christ. Et oui, après cet exercice, on peut parler avec l’Éternel en utilisant nos propres mots qui viennent du cœur, avec l’esprit guidé par l’Esprit de Dieu. On peut demander à Dieu de nous instruire, de nous garder, de nous soutenir, de nous consoler, de nous protéger des mensonges du monde. Mais, de grâce, revenons à la lecture des psaumes.

Dans le programme d’aide à la délivrance, j’explique que pour faire taire l’ego qui nous fait continuellement dévier de notre plan et qui nous présente l’erreur comme la vérité, il faut lire chaque jour le psaume qui contient la vérité qui le terrasse. Tout au long des étapes du programme de délivrance, la victime est invitée à lire des psaumes, et certains psaumes sont présentés comme des prières, ce qu’ils sont en réalité.

 

Et si l’on fait un peu de Guimatria

La valeur numérique des trois lettres qui composent la racine du mot « psaumes » est de 453. On trouve la même valeur numérique dans ces notions :

⇒ Amour de mon âme

⇒  Maître des cieux

⇒ Philanthropie (intérêt pour le genre humain – compassion)

⇒ Prête l’oreille à mes paroles

⇒ Béhémot – bestialité – hippopotame

⇒ Huitième né – fœtus non viable

⇒  Jour 7

⇒ Outil de foyer

⇒ Roi Messie

⇒ Âme vitale

⇒ Bois soufré (résineux)

⇒ Juste accompli

⇒ Mois de Tamouz (un mois d’été de 29 jours, qui s’étend sur juin et juillet du calendrier grégorien)

 

Seule la Vérité vous rendra libres, et les psaumes contiennent la Parole de Vérité. Beaucoup comprennent que ce monde va mal, mais ils n’ont pas encore admis que tout est biblique, que la guerre qui se joue en ce moment même est une guerre dirigée contre Dieu. C’est pour cela qu’il est urgent de revenir à la foi véritable afin de cesser de vivre dans la peur. Les satanistes névrosent les âmes pour les empêcher d’instruire l’esprit. On doit se libérer des mensonges du monde pour accéder enfin pleinement à la Vérité. Que le Seigneur vous bénisse et vous garde.

 

Marie d’Ange

 

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