Le Notre Père

Le «Notre Père» est la seule prière enseignée par Jésus à ses disciples. Elle est la prière la plus importante et la plus complète que lon puisse faire à Dieu. Cest pourquoi on recommande de la dire tous les jours, avec cœur, avec foi, en ayant conscience de son message. Et pour vous aider dans cet exercice, voici la signification de cette prière divine, afin de ne plus être un simple croyant, mais de devenir un sachant.

 

 

 

Il est intéressant d’expliquer cette prière divine, afin d’éveiller les cœurs, mais surtout pour que l’on arrête de la déclamer sans la comprendre. Car sa plus grande force réside dans sa compréhension spirituelle. Mais avant de voir en détail cette prière, j’aimerais que l’on revienne sur l’importance de la prière en général. Il est en effet essentiel de prier pour que notre foi reste vivante, pour qu’elle ne s’éteigne pas, et pour faire face aux assauts et attaques du démon. Il faut bien comprendre que la prière ne se résume pas en une récitation de mots mis bout à bout. La prière est avant tout un dialogue entre l’homme et Dieu. Il est donc inutile de réciter un texte sans en saisir le sens. Ceci n’est pas une prière. Il faut parler avec Dieu, converser avec Notre Créateur. Pour cela, on peut s’adresser au Père ou à Jésus-Christ simplement, avec ses propres mots, mais aussi s’aider des prières écrites par des hommes et des femmes de foi. La prière est un acte d’adoration, une louange, des remerciements, des demandes… mais il faut être conscient de ce que l’on dit, il faut comprendre ce que l’on dit.  Lorsque l’on récite ces prières écrites avec l’inspiration de l’Esprit Saint, il faut en comprendre chaque mot, et le sens des mots, pour que toute la prière ait du sens. Finalement, ces prières sont des supports pour travailler un point particulier dans notre foi. Les psaumes sont des prières, mais qui les comprend aujourd’hui ?

La prière est aussi la réflexion de la Parole de Dieu. Toutes les fois où on lit la Bible, où l’on essaie de comprendre la Parole de Dieu, où l’on médite cette Parole pour nous éveiller à la connaissance de Dieu, on prie. C’est ce qu’il faut faire avec les psaumes, les lire et les méditer, essayer d’en saisir le sens spirituel, chercher Dieu grâce à sa Parole.

Et aussi, on peut prier partout, chez soi, dans sa chambre, dans une église, dans sa voiture… Dieu est dans notre cœur, donc Il se trouve partout où l’on est, et Il attend que l’on dialogue avec Lui.

Ceci étant dit, intéressons-nous au « Notre Père », la prière qui doit être dite avec foi au moins une fois par jour, en la méditant (c’est-à-dire en la comprenant et en mettant en application les enseignements qu’elle contient). De toute manière, la foi n’arrive qu’avec la compréhension, c’est le passage du croyant au sachant. Et seul Dieu permet ce passage, car c’est toujours Dieu qui enseigne.

 

Le «Notre Père»

 

Le « Notre Père » est la seule prière divine donnée par Jésus-Christ aux disciples. On la trouve en Matthieu 6:9-13 et l’évangéliste Luc, en Luc 11:2-4, en donne une version plus courte. Beaucoup de théologiens ont interprété le sens de cette prière. On va essayer d’en donner le sens le plus juste possible. On pourrait décortiquer et décoder la prière, mais, dans cet article, on va se contenter d’en donner une vision globale.

Pour situer le contexte, Jésus apprend à ses disciples à prier, et leur donne le « Notre Père ». À cette époque, les disciples qui l’écoutaient comprenaient le sens des mots utilisés. Aujourd’hui, c’est un peu compliqué, car les traductions ne le permettent plus. Il faudrait revenir au texte original, car la récitation sans compréhension n’atteint pas le Père. Lorsque l’on prie, il faut être sincère et conscient de ce que l’on dit, il faut se tourner avec cœur vers Dieu.

Jésus est entouré de ses disciples et leur enseigne ce qu’est la piété. Et c’est à cette occasion qu’il leur donne un modèle de prières et qu’il leur montre comment s’adresser au Père dans un dialogue de foi. Jésus explique que rien d’autre que cette prière n’est nécessaire, puisque cette prière contient tout ce qu’il faut à l’homme pour son âme comme pour sa chair et son sang. Cette prière nourrit l’âme et est une arme redoutable face au démon. Jésus nous demande de nous en souvenir, et de la méditer, méditer dans le sens de réfléchir sur le sens de cette prière. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier que la méditation de cette prière que l’homme peut faire partout et à tout moment de la journée pour s’adresser au Père. 

Au fil du temps et des traductions et des ajouts ou évolutions ou modifications opérés par les différentes doctrines chrétiennes, cette prière a subi tellement de changements, au point de ne plus savoir quelle version est la plus juste. Pour ma part, je me suis appuyée sur la « Bible juive complète » de David H. Sern, dont la traduction repose sur le texte grec ancien, et sur le texte original en grec ancien. Je ne suis pas passée par les Bibles découlant des traductions latines. Et vous allez voir que les traductions latines se sont très éloignées, parfois, du texte originel, lui faisant perdre son sens spirituel.

Le « Notre Père » contient de nombreux mystères et tous les mots de cette prière ont un sens, chaque mot est important et comporte une vérité spirituelle. Voyons cela en détail :

 

  • Notre Père qui es au ciel, que ton nom soit gardé saint

La prière s’ouvre par le rappel que Dieu est notre Père à tous. Il n’est pas seulement le Dieu des croyants ou des justes. Il est aussi le Dieu des pécheurs et des païens, le Dieu Universel. Dieu est le Père, le Créateur de toute chose. Et en rappelant que Dieu est le père de l’humanité, on se reconnaît comme enfant de Dieu et comme faisant partie d’une même famille avec tous ceux qui nous entourent. Appeler Dieu « Mon Père » est un signe d’une affection intime, d’un profond amour. On ne peut qu’aimer celui qui nous donne la vie.

Ce Père, notre Créateur, est au ciel, ce qui signifie que Dieu n’est pas humain, il n’est pas un père terrestre. Son royaume est au ciel. C’est le Royaume des Cieux. Dieu est esprit et amour, et reconnaître sa grandeur permet de Le louer et L’adorer. Cela signifie aussi que nous sommes tout petit devant Dieu, Lui qui domine sur tout, et donc, nous nous resituons à notre place d’enfant de Dieu qui se repose sur la puissance de Dieu. En tant qu’enfant du Père, on ne doit plus Le craindre, mais l’aimer, tout simplement l’aimer, l’aimer en Vérité. Il est pour nous un Père qui aime ses enfants, et qui ne cherche que le bien de ses enfants. 

Nous devons garder son nom saint, rappelle le 3e commandement de Dieu : tu ne prononceras pas le Nom de Dieu en vain, car ce Nom doit être loué et glorifié. Mais ce nom, quel est-il ? Les Hébreux appelaient Dieu Adonaï (Seigneur), pour ne pas prononcer le Nom de Dieu, le tétagramme YHVH, le nom que l’on ne prononce jamais. Jésus nous demande d’appeler Dieu, Père et de nous adresser au Père dans un dialogue confiant, de lui parler comme à un Père qui est au ciel. Ce nom ne doit pas être sanctifié, comme cela a été traduit habituellement, car Dieu est parfait et il n’y a point de ténèbres en Lui. Mais son nom doit être gardé saint, et non blasphémé. Il doit être gardé saint dans notre cœur.

Cette première demande est associée au don de crainte et à la béatitude : «Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des cieux est à eux» (Matthieu 5:3).

 

  • Que ton Royaume vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Le règne de Dieu s’est manifesté en Jésus qui est le seul homme en lequel Dieu a régné entièrement. Lorsque l’on demande à Dieu de régner, on Lui demande d’étendre son Royaume sur Terre et libérer nos cœurs du péché. Ici, on fait part de son désir de cet avènement, du jour où Dieu régnera sur Terre, comme Il règne au ciel, et donc, du jour où le Mal sera expulsé de la surface de la Terre. Alors, tous les hommes vivront en paix. Tous les chrétiens doivent se réjouir de cet avènement et doivent l’attendre en veillant, pour ne pas corrompre leur âme. Cet avènement apportera la libération des cœurs, la paix dans les cœurs, les familles, entre les citoyens et entre les nations. Ce sera la fin du règne de Satan. C’est la seconde demande. 

Ici, il faut distinguer le Royaume des Cieux et le Royaume de Dieu. Le Royaume des Cieux est la demeure de tous ceux qui sont dans la foi, c’est à dire qui ont accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur et leur Seigneur. Le Royaume de Dieu est la demeure des croyants, ceux qui ont accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur. Ces derniers peuvent soit basculer dans le monde à la moindre tribulation ou à cause de l’idolâtrie, ou entrer dans une démarche de sanctification qui les conduira au Royaume des Cieux. 

Par cette demande, nous demandons à Dieu de parvenir à la gloire de Dieu et à son règne. Cette seconde demande est associée au don de piété et à la béatitude et se retrouve dans cette phrase : « Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage » (Matthieu 5:5).

La troisième demande de la prière du Notre Père, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, est un acte d’abandon au Seigneur. Lui seul sait ce qui est bien pour nous. En acceptant sa Volonté, on accepte de faire confiance pleinement au Seigneur, on se place sous son autorité et l’on remet sa vie entre ses mains. Cette troisième demande prend écho sur une phrase prononcée par Jésus devant l’angoisse de sa mort imminente : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse » (Luc 22:44).

Cet abandon demande un anéantissement de notre volonté propre au profit de celle du Père, qui Lui, sait ce qui est bon pour nous. Un tel anéantissement s’obtient uniquement dans l’amour parfait de Dieu. Au ciel, les anges et les saints font la Volonté de Dieu, ils accomplissent parfaitement la Volonté de Dieu. Ils vivent dans la béatitude et la louange continuelle au Seigneur. De toute notre volonté, essayons d’atteindre cette pureté de l’âme, de chasser l’orgueil qui nous empêche de devenir « enfant » et d’accepter la Volonté de Dieu. Faisons de notre mieux pour aimer Dieu, l’aimer en totalité, et pas seulement lorsque cela nous intéresse. 

Il faut bien comprendre que l’on peut demander à Dieu toutes sortes de choses, on peut lui faire part de nos désirs, tout en gardant en tête que Dieu accédera à nos demandes seulement si elles sont bonnes pour nous. Et parfois, cela se fera dans des circonstances inattendues. Parfois aussi, certaines demandes ne sont pas exaucées, car cela n’est pas bon pour nous.

Cette troisième demande est associée au don de science et à la béatitude : «Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés» (Matthieu 5:4).

 

  • Donne-nous la nourriture dont nous avons besoin aujourd’hui

La quatrième demande concerne la nourriture, un besoin humain élémentaire et vital. Demander cette nourriture quotidienne, c’est reconnaître humblement notre humanité devant un Dieu puissant et céleste. C’est aussi avoir confiance en Dieu qui comblera nos besoins humains et nous donnera le nécessaire pour vivre. Comme nous sommes enfants de Dieu, il est juste de dire : Père, donne-nous du Pain. N’est-ce pas le rôle des parents de nourrir ses enfants ? Quel père laisserait son enfant mourir de faim ? Dieu a placé dans la nature tout ce qu’il faut pour nourrir l’homme, et les orgueilleux ont rendu cette nourriture inaccessible pour les pauvres. Celui qui a foi en Dieu ne manquera jamais de rien, car il sera toujours rassasié, il trouvera toujours de quoi gagner son pain quotidien, il trouvera toujours sur son chemin, une âme charitable pour lui donner un morceau de pain. Restons toujours dans l’espérance, et chaque jour suffit à sa peine.

Jésus nous a dit : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. » (Matthieu 7:11). Et Dieu ne se renie jamais, donc Il nous donnera toujours ce qui est utile à la vie terrestre, et aussi spirituelle. 

En Matthieu 6:26, nous lisons : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »

En Matthieu 6:31-34, nous lisons : « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. »

D’ailleurs, cette demande va plus loin que celle seulement du pain, elle fait référence, certes à la nourriture du ventre, mais aussi à la nourriture de l’âme et de l’esprit. La nourriture de l’âme est la Parole de Dieu et c’est par l’Esprit Saint que s’aiguise notre intelligence. L’intelligence est un don de Dieu.

« Jésus est le pain vivant descendu du ciel » (Jean 6:31). Le pain, dans son sens spirituel, représente le don de Dieu à l’homme. Est intelligence, celui qui cherche Dieu (Romains 3:10-11).

Cette quatrième demande est associée au don de force et à la béatitude : «Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés» (Matthieu 5:6).

 

  • Pardonne-nous le mal que nous avons fait, comme nous-mêmes avons pardonné à ceux qui nous ont fait du tort

Les demandes précédentes concernaient des biens utiles pour parvenir à la vie éternelle, à partir de cette partie de la prière, toutes les demandes vont concerner le combat spirituel et la sanctification. 

On demande au Père de nous pardonner tout le mal que l’on a pu faire, et ce mal revêt trois aspects, selon les trois idolâtries et les trois levains : l’idolâtrie de la science (levain d’Hérode), l’idolâtrie du bien matériel (levain des pharisiens), l’idolâtrie de la divination et des cultes aux dieux étrangers (levain des sadducéens).

Le mal est avant tout un rejet de Dieu, et donc, par extension, de nous-mêmes et des autres. Le Plan de Dieu est un plan d’amour, ne pas aimer Dieu, son prochain ou soi même, ce n’est pas être dans le plan de Dieu. Si la demande est sincère, Dieu nous remet nos péchés, si, et seulement si, nous avons aussi pardonné à ceux qui nous ont fait du mal.

Malheur à qui ne pardonne pas, car il ne lui sera pas pardonné ses offenses. 

Ces deux notions, rémission du péché et pardon aux autres, sont des étapes clés du programme de la délivrance proposé dans ce blog. Sans rémission des péchés, on ne peut purifier notre âme, et des failles existeront toujours. Le péché est un reniement à Dieu. Si l’on confesse nos péchés, on cesse de renier Dieu et l’on admet sa faiblesse. Le pardon aux autres est un acte d’amour, il nous libère et libère l’autre du lien qui l’unit à nous.

Finalement, Dieu nous pardonne nos péchés, mais nous aussi, nous devons pardonner le mal que les autres nous ont fait. C’est ainsi qu’on libère notre âme de toute emprise diabolique. C’est ainsi que naît la véritable liberté, celle de cheminer librement sur le sentier de la sainteté. Le péché nous tient prisonniers, on s’en libère en le remettant au Seigneur. Le refus du pardon nous enchaîne à des esprits de haine et de vengeance. On s’en libère en pardonnant à celui qui nous a fait du mal. Et on le libère aussi de son oppression sur nous. Quel acte d’amour formidable !

Et comme Dieu est un Dieu de justesse, Il ne peut nous remettre nos péchés si nous ne remettons pas les offenses des autres.

Cette cinquième demande est associée au don de conseil et à la béatitude : «Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde» (Matthieu 5:7).

 

  • Ne nous expose pas à des épreuves difficiles

Dans les traductions communes, habituelles, on lit « et ne nous soumets pas à la tentation ». La tentation est le pouvoir ordinaire du démon. Tout le monde est tenté par le démon. Cette sixième demande est celle de l’humilité, celle où l’on se reconnaît faible et l’on demande au Seigneur de nous aider à repousser les attaques pernicieuses du démon. Cela est l’explication habituelle.

Cette phrase, dans la prière catholique, a été modifiée il y a peu et est formulée à présent comme cela : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». C’est la seule phrase négative de la prière. Pourquoi ce changement ? Parce que la version première issue des traductions latines sous-entendait que c’est Dieu qui nous soumettait en tentation. Or Dieu veut notre bien, et non notre mal.

Maintenant, si l’on regarde le sens originel, en vérité, on demande à Dieu de ne pas nous exposer à des épreuves difficiles. Les épreuves difficiles sont souvent le résultat de nos choix malheureux, le résultat du refus d’aimer Dieu, et donc le péché, le refus de son Plan d’Amour. Celui qui a la foi est à l’abri. Dieu le place à l’abri. C’est le bouclier de la foi. Et Dieu le guide par l’Esprit afin qu’il ne fasse pas de choix malheureux qui pourraient le conduire à des épreuves difficiles.

Dans le désert, les Hébreux ont commencé à perdre la foi, et n’ont plus été à l’abri du Seigneur. Le Seigneur retenait les serpents qui n’approchaient pas des campements. Comme ils ont perdu la foi, Dieu n’a plus retenu les serpents. C’est l’histoire du serpent d’airain que l’on peut lire en Nombres 21:6-9. Les malheurs arrivent lorsque nous décidons de nous éloigner de Dieu, lorsque nous décidons de perdre le bouclier de la foi. Celui qui a la foi est conduit par l’Esprit de Dieu, il est donc protégé des tentations du Malin. C’est par la force de l’Esprit que nous pouvons résister aux manœuvres du diable et le faire fuir par la Parole de Dieu, comme Jésus l’a fait dans le désert.

« Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible » (Matthieu 26:41).

Le moyen le plus efficace pour repousser la tentation est la prière. C’est par la prière que nous nous rapprochons du Christ et donc, que nous puisons notre force dans le Christ pour repousser les attaques démoniaques. Ce combat est spirituel et doit être mené tous les jours. Ce combat concerne tout le monde, tous les hommes. Cette tentation nous pousse donc à lutter quotidiennement par la prière. Parallèlement, cette lutte par la prière nous rapproche de Dieu.

La prière n’est pas le remède contre la tentation, la prière nous donne simplement le courage de l’affronter et de surmonter cette épreuve. Seul Dieu est le remède. Et seule la foi rend libre.

Cette sixième demande est associée au don d’intelligence et à la béatitude : «Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu» (Matthieu 5:8).

 

  • Mais garde-nous du Malin

Dans la prière habituelle catholique, il est dit « délivre-nous du Mal ». Or, dans le texte originel, on ne demande pas à Dieu de nous délivrer du Mal mais bien de nous garder du Malin, loin du Diable.

En vérité, Dieu ne veut pas le Mal. Le côté doloriste que l’on trouve souvent chez les catholiques est une hérésie. Dieu ne nous demande pas de souffrir, Il nous demande de l’aimer. Ainsi, nous restons dans la paix, l’âme en paix loin du Malin.

Cette dernière demande rejoint la précédente. C’est par la foi que l’on se place à l’abri du Seigneur, sous le bouclier de la foi, le Malin ne peut nous atteindre. Donc, on demande à Dieu de nous garder sous sa protection et de nous guider par l’Esprit pour y rester. Car sans Dieu, on ne peut rien faire. La chair est faible, et cela, Satan le sait. Il nous tente par la chair. Sans Dieu, on ne peut lui résister. Avec Dieu, conduit par son Esprit, il ne peut nous approcher.

Bien sûr, Dieu nous délivre du Malin. Mais le message a été déformé. Longtemps, on nous a fait croire qu’il fallait un exorcisme pour éloigner Satan de nous, pour le combattre. Or, il faut simplement la foi, la foi en Dieu. Pas besoin d’exorcisme, simplement un retour à la foi, une confiance en Dieu, et se laisser guider par l’Esprit. C’est Dieu qui permet la foi, et par la foi nous devenons Enfants de Dieu, et Dieu nous garde.

Cette septième demande est associée au don de sagesse et à la béatitude : «Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu».

Longtemps, on nous a fait croire qu’il fallait souffrir pour obtenir le salut, que Dieu nous éprouvait. Tout ceci est un mensonge. Satan est l’ennemi de Dieu. Notre ennemi est la chair, et c’est par la chair que Satan nous tente. Celui qui a la foi, connaît Dieu et se met sous son abri. Celui qui a la foi est guidé par l’Esprit, et avec la force de l’Esprit, il avance dans la paix. Rien ne peut l’atteindre. Donc cessez d’avoir peur, ayez seulement la foi. La foi est acte volontaire qui résulte d’un choix, celui d’aimer Dieu. Mais pour aimer Dieu, il faut Le connaître. Donc, connaître sa Parole. Cela passe par la lecture de la Bible. Il faut se poser des questions, réfléchir, et prier pour demander le discernement et le soutien du Seigneur. Et avec la foi, viendra les œuvres, puisque l’Esprit poussera aux œuvres. C’est naturellement que celui qui a la foi est compatissant, bienveillant, persévérant, charitable… Sans la foi, ces dons de l’Esprit ne sont pas en nous, puisqu’ils viennent de l’Esprit.

À présent que vous savez, vous pouvez prier le Père en toute connaissance. Que le Seigneur vous garde et vous bénisse.

 

 

Retrouvez la foi, apprenez à prier, lisez la Parole de Dieu pour connaître Dieu, tout cela, le programme personnalisé de délivrance vous l’apporte. Seule la Vérité vous rendra libres.

 

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