Psaume 3 – Partie III

Psaume 3 – Partie III

La peur

Lors des études précédentes, nous avions défini le contexte et la structure du psaume 3, et nous avions mis en évidence trois parties dans ce psaume délimitées par le mot hébreu סֶלָה- celah. Dans cette étude, nous allons nous pencher sur la première partie du psaume.

 

Lisons la première partie du psaume :

Dans ces versets, David décrit la multitude qui s’est levée contre lui. Il s’agit de l’armée de son fils Absalom qui est en route vers Jérusalem. Alors, oui, David ressent de la peur, car il ne veut pas combattre son propre fils, et il ne veut pas d’une guerre dans la ville de Jérusalem. Alors, ne sachant que faire, il prend peur. Et finalement, il y a de quoi avoir peur lorsqu’on sait qu’une multitude d’hommes armés arrive pour vous tuer !

Remarquons que David s’adresse à l’Éternel, c’est-à-dire à Yahveh, la Parole, donc Jésus-Christ. Il ne s’adresse pas au Père pour obtenir un miracle, mais à Jésus-Christ à qui il confie sa peur. Dans sa peur, David n’oublie pas Dieu, et il confie sa peur, son problème à Dieu, afin que Dieu le guide et lui permette de prendre la bonne décision.

David aurait pu lever une armée contre son fils, le combattre. Mais dans sa peur, il réfléchit, et guidé par l’Éternel, il préfère partir pour éviter l’affrontement, non pas par lâcheté, mais par amour pour son fils. Car David sait que s’il affronte son fils au combat, il le perdra définitivement. David ne veut pas perdre son fils, car il aime son fils. Alors, guidé par Dieu, il prend la décision de partir.

Ainsi les ennemis qui s’avancent vers lui l’angoissent, l’oppressent, ils ont la tête dure, et David est lié à ses ennemis. Forcément, puisqu’il s’agit de son fils Absalom et du peuple d’Israël et de Juda qu’Absalom a réuni autour de lui.

Ainsi, ces personnes qui se sont positionnées comme ennemis sont nombreuses et elles veulent prendre la place du chef, elles pensent pouvoir accaparer l’autorité royale.

Ainsi, ces ennemis qui veulent prendre le trône sont devenus nombreux.

On comprend aisément la peur de David. Pourtant, David est un combattant, mais là, il ne veut pas s’opposer à son propre peuple ni à son fils.

Ainsi, tous ces gens qui se sont levés contre David se disent que David est déjà vaincu, que personne ne pourra le délivrer.

Ce mot est très proche de la contraction en hébreu du nom de Jésus, ישוע – Yeshoua. Ainsi, dans le nom de Jésus, on retrouve le salut, la délivrance, le bien-être la prospérité, la victoire. Et c’est bien vers Jésus-Christ, l’Éternel, que David confie sa peur, le Dieu de la délivrance.

Si l’on prend la forme non contractée du nom Jésus en hébreu יְהוֹשֻׁעַ – Yehoshuah on voit qu’entre le nom de Jésus et le mot salut, il n’y qu’un simple déplacement de la lettre Hé qui représente le souffle de Dieu.

Dans l’étude suivante, on se penchera sur la seconde partie du psaume, celle qui parle de l’espérance en Dieu.

Soyez bénis.

 

Pour visionner la vidéo de cette étude

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