Psaume 2 – Partie V
Versets 10 à 12
Nous voilà arrivé à la fin de nos études concernant le psaume 2, avec l’étude de ces trois derniers versets du psaume, dernière partie qui est une interpellation de Dieu à tous les orgueilleux, c’est-à-dire les rois, ceux qui ont du pouvoir, de l’influence sur les peuples, ceux qui sont censés guider les peuples, les chefs religieux qui sont censés instruire le peuple sur Dieu… Dieu leur parle directement. Lisons pour entendre et écouter la Parole de Dieu.
¹⁰Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, recevez instruction ! ¹¹Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. ¹²Baisez le fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui !
Psaume 2:10-12, Traduction Louis Segond
Verset 10
Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, recevez instruction !
Dieu ouvre son interpellation par la locution « et maintenant », c’est-à-dire qu’à partir du moment où celui qui lit ce texte, il doit faire attention et écouter la Parole de Dieu. Cela doit se faire dans l’instant, et non plus tard. Dieu nous appelle à changer maintenant, et non plus tard, lorsqu’on aura une meilleure situation sociale, lorsque les enfants seront plus grands, lorsqu’on sera à la retraite, lorsque l’on aura enfin terminé notre formation… Peu importe ce que l’on est en train de faire, c’est maintenant que Dieu nous interpelle. Et Il interpelle les rois, c’est-à-dire les orgueilleux qui se sont élevés contre Dieu, qui sont devenus des adversaires de Dieu, qui ont provoqué Dieu et pensent devenir leur propre dieu, tous les antichrists qui dirigent le monde, qui influencent les peuples.
Conduisez-vous avec sagesse ⇒ Voici ce qu’il y a écrit en hébreu et que l’on a traduit par cette phrase en français.
Et maintenant rois, soyez censés, laissez-vous instruire.
Voilà ce que l’on devrait lire, et nous lisons, « conduisez-vous avec sagesse » dans nos Bibles en français, comme si l’homme avait le pouvoir de se conduire avec sagesse sans Dieu. C’est l’instruction de Dieu qui rend sage, qui rend censé, et non l’homme qui acquiert la sagesse par ses propres moyens.
Être censé ⇒ שָׂכַל – sakal, verbe qui, dans le texte est à l’impératif et au radical hifil, donc qui prend le sens de regarder à, avoir la vue sur, prêter attention à, considérer, réfléchir, agir sagement.
Dieu demande aux rois de prêter attention à ses Paroles, de considérer ses Paroles, de réfléchir à ses Paroles et donc, de le chercher avec vérité, avec l’esprit de celui qui veut s’établir dans la vérité, et non avec l’esprit de celui qui veut ériger sa propre vérité.
En Romains 3:11-12, nous lisons : « Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ; »
L’intelligence vient de Dieu, et ceux qui ne cherchent pas Dieu sont égarés, ils n’ont aucune intelligence en eux. Et attention, cette intelligence dont il est question ici est assimilée au bon sens, à la sagesse, et non à l’intelligence humaine. Car pour le monde, est intelligent celui qui fait de hautes études, ou la ruse, qui est aussi pour le monde un signe d’intelligence. Dans la Parole de Dieu, l’intelligence est liée au bon sens et à la sagesse.
Instruire ⇒ יָסַר – yacar, verbe qui signifie châtier, corriger, discipliner, instruire, réprimander, enseigner. Il est conjugué à l’impératif et au radical niphal, donc, littéralement, Dieu demande aux rois de laisser son Esprit les instruire, les enseigner. Il demande aux rois de laisser son Esprit agir en eux.
Les juges de la terre, ce sont ceux qui gouvernent et punissent, littéralement, ceux qui font les lois et établissent les doctrines, les dogmes et les traditions.
La locution, « recevoir instruction » n’existe pas dans le texte en hébreu. Littéralement, il faudrait lire : « et maintenant, rois et juges de la terre, soyez censés et laissez-vous instruire. »
Verset 11
Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement.
Ha la fameuse crainte de Dieu ! Faut-il craindre Dieu ? Faut-il craindre Jésus-Christ ? Avoir la crainte de quelqu’un c’est avoir peur de lui, et donc, c’est lui obéir, non pas par respect, mais parce que l’on a peur, et dès que c’est possible, on s’enfuit loin de cette personne qui nous fait peur. Est-ce que Dieu veut que l’on ait peur de Lui ? Régner par la peur, ça fonctionne un temps, et généralement, la révolte met fin au règne tyrannique. Celui qui fait régner par la peur, à coup de réprimandes et de punitions, n’est pas respecté. Le tyran n’est jamais respecté. Il domine l’autre un certain temps. Est-ce que Dieu est un tyran ? C’est parfois ce que l’on essaie de nous faire croire.
Encore une fois, la traduction induit en erreur. Il faudrait lire, « Servez l’Éternel avec respect ».
Cette crainte, que l’on peut ressentir face à l’Éternel, est en effet présente. Elle vient du fait que Dieu va nous juger pour nos actes. Durant notre séjour éphémère sur Terre, nous faisons tout un tas de choses, et nous ne sommes pas jugés. Le jugement arrivera plus tard, où face à Dieu, on sera en face de toutes les fois où, consciemment, on a rejeté Dieu. Si, lorsque nous sommes sur Terre, nous nous repentons de nos fautes, Dieu nous pardonne et Il les jette en arrière. Alors, on est comme une feuille blanche qui entame une nouvelle histoire. L’ancienne version de nous n’existe plus pour Dieu. Et notre séjour sur Terre permet ce travail de repentance. Après, il sera trop tard, et Dieu nous jugera. C’est ce jugement qu’il faut craindre, ou plutôt avoir en tête, car il arrivera pour chacun de nous, au moment de la résurrection. Ainsi, Dieu nous demande de Le respecter, de respecter sa Parole, afin que nous puissions arriver devant Lui sans craindre le jugement, car là, on sera mis face à la Vérité.
Verset 12
Baisez le fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui !
Et voici l’exhortation à reconnaître le Fils, le Messie, Jésus-Christ. Et en hébreu, il s’agit bien du fils qu’il faut embrasser, en hébreu נָשַׁק – nashaq, littéralement se mettre ensemble. Donc, il faut s’assembler au Christ, ne faire plus qu’un avec Lui. Il est la vigne, nous sommes les sarments, comme Jésus-Christ le dit en Jean 15:5 : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. »
En dehors de Jésus-Christ on ne peut rien faire. Inutile de chercher Dieu en dehors de Jésus-Christ, c’est impossible. Ne pas reconnaître Jésus-Christ, qui est la vie, c’est se détruire.
D’ailleurs, le verbe périr, c’est אָבַד – abad qui signifie périr, détruire, disparaître, défaillir, retrancher.
Celui qui s’oppose à Dieu, au jour du jugement, il va périr. C’est la seconde mort, la mort de l’esprit. C’est pour cela que beaucoup, qui redoutent ce jugement, recherchent désespérément à vivre éternellement sur Terre, car une fois qu’ils décèdent, ils savent qu’ils vont disparaître à jamais, puisqu’ils n’ont pas accès à la vie éternelle, celle de l’esprit, la véritable vie.
Heureux, bien sûr, ceux qui se confient en Jésus-Christ, car en Jésus-Christ, ils trouveront le Chemin qui mènent Royaume des Cieux, ils trouveront la Vie de l’esprit, ils seront délivrés des mensonges du monde et de l’ego par la Vérité.
En Jean 5:23-25, nous lisons : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront. »
C’est Jésus-Christ qui parle. Comprenez que la mort n’est pas le décès du corps, mais la mort, la véritable mort, est celle de l’esprit. Celui qui écoute et entend la voix de Jésus-Christ est vivant, son esprit est vivant.
Ici, Jésus-Christ nous parle de la Fin des Temps. Tous ceux qui auront suivi Jésus-Christ ne sont pas morts, ils attendent d’être réveillés par la voix de Jésus. C’est la première résurrection.
Revenez à Jésus-Christ, en vérité, par l’écoute de la Parole de Dieu. Le programme de délivrance peut vous aider à vous mettre en route. C’est Dieu qui délivre, la Parole de Dieu fait nécessairement son œuvre à celui qui L’écoute, et ce programme est ainsi fait qu’il vous aide à mieux entendre la Parole de Dieu.
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