Introduction au psaume 1

Le mot psaume en hébreu, c’est מִזמוֹר – mizmowr, qui signifie mélodie et psaume. Et c’est pourquoi le psaume était essentiellement chanté. La racine de ce mot est le verbe זָמַר –  zamar qui signifie chanter, chanter des louanges, faire de la musique ou encore jouer d’un instrument de musique. Dans la Bible, on trouve 45 occurrences de ce verbe, qui a été traduit dans nos versions françaises par chanter, célébrer, psalmodier, louange et cantique. On commence à comprendre que le psaume est donc un chant, quelque chose de musical.

Cependant, ce verbe זָמַר – zamar signifie aussi tailler, élaguer, être taillé. On retrouve ce sens en :

⇒ Lévitique 25:3 : « Pendant six ans tu sèmeras ton champ, et pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le rapport »

⇒ Lévitique 25:4 : « et la septième année, il y aura un sabbat de repos pour le pays, un sabbat [consacré] à l’Éternel : tu ne sèmeras pas ton champ, et tu ne tailleras pas ta vigne.

⇒ Ésaïe 5:6 : « et je la réduirai en désert ; elle ne sera pas taillée, elle ne sera pas sarclée, et les ronces et les épines monteront ; et je commanderai aux nuées qu’elles ne laissent pas tomber de pluie sur elle. »

On comprend alors que le psaume est un chant qui sert à tailler, à élaguer, afin que nous portions de bons fruits. Élaguer signifie débarrasser de tout ce qui est superflu. Sur un arbre, c’est enlever les branches superflues. Dans un discours, c’est enlever les éléments inutiles, tout ce qui alourdit la compréhension du discours, tout ce qui ne le rend pas fluide. Donc Dieu enlève en nous ce qui est inutile, ce qui nous rend lourds, ce qui nous empêche de vivre, comme les mauvaises pensées et le péché. Et les psaumes permettent de comprendre la Parole de Dieu afin de nous débarrasser de tout ce qui est inutile. Si l’on n’est pas taillé et élagué par Dieu, alors, on ne porte pas de fruits. Un psaume sert donc à élaguer et à tailler, et la Bible contient de nombreux psaumes servant à élaguer et à tailler afin que l’homme puisse porter de bons fruits, donc être vivant, en bonne santé, en pleine capacité de son être.

Lisons le psaume 1

 

Remarquons que ce psaume ne contient pas le mot « psaume » contrairement à de nombreux autres psaumes qui commencent par « psaume de David » par exemple. Cela nous montre que ce psaume 1 est une introduction. C’est la première chose à faire, la première chose que Dieu nous demande de faire. Que nous demande-t-Il ? De nous tenir éloignés des impies, des pécheurs et des moqueurs, afin d’être l’arbre planté près des rivières et de prospérer. Le ton est donné. Le juste doit se tenir éloigné du méchant, et il trouvera son bonheur dans la loi de Dieu. Tandis que le méchant héritera du malheur.

Pour porter de bons fruits, l’arbre doit avoir de l’eau bien sûr, mais cela n’est pas suffisant. Il doit être élagué, taillé, alors il portera beaucoup de fruits. Il sera vigoureux et fort pour porter beaucoup de bons fruits. Sinon, il reste du bois, portant péniblement quelques fruits. Il faut qu’il soit travaillé. L’homme doit être taillé par la main de Dieu pour porter de bons fruits. Cela demande du travail. Et le premier travail, c’est de se laisser tailler par Dieu. Pour y parvenir, il faut s’éloigner des « méchants ». C’est la première chose à faire, puis se laisser élaguer par Dieu, c’est-à-dire accepter que Dieu enlève en nous le superflu, l’inutile.

Voici donc l’idée prédominante de ce psaume que l’on pourrait dire introductif. Dans les prochains articles et prochaines vidéos, nous allons étudier en détail chaque verset de ce psaume.

Soyez bénis

 

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