Psaume 2 – Partie IV

Psaume 2 – Partie IV

Versets 6 à 9

Nous avions vu, précédemment, que Dieu agit pour délivrer par la Vérité le peuple qui est sous influence des rois et des souverains, et qu’il agit nécessairement contre tous ceux qui s’opposent à Lui, en leur montrant la Vérité. Et c’est cela qui est ressenti comme de la colère, le fait de détruire le mensonge par la Vérité. Celui qui est dominé par le mensonge ne supporte pas la Vérité, et c’est cela qui est vécu comme de la colère. Et celui qui est devenu fils du mensonge, c’est-à-dire son ego, la vérité de Dieu va le détruire. Quelle est cette vérité ? C’est ce que nous allons voir dans cette étude.

Lisons les versets qui nous intéressent :

« ⁶C’est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte ! ⁷Je publierai le décret ; l’Éternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui. ⁸Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession ; ⁹Tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier. »

Psaume 2:6-9, Traduction Louis Segond

Voilà cette Vérité que les orgueilleux ne veulent pas entendre, cette Vérité qu’ils rejettent au point de se détruire, celle du Messie. Les orgueilleux ne rejettent pas Dieu, dans son sens Créateur ou Dieu de l’Univers ou Grand Architecte de l’Univers, ils rejettent Jésus-Christ, le Messie, Jésus-Christ, le Seigneur, donc la Vérité, la Vie et le Chemin qui mène à Dieu. Ils rejettent la souveraineté du Fils de Dieu, le Messie, Jésus-Christ, qui reviendra à la Fin des Temps pour prendre possession de son royaume, c’est-à-dire des nations.

Cette vérité, pour ceux qui rejettent le Messie, est insupportable.

Beaucoup voient en Jésus-Christ un grand philosophe, un homme sage parmi tant d’autres, mais ils nient la divinité du Christ.

Les prophètes avaient annoncé la venue du Messie, et les Juifs l’attendaient avec empressement. Ils attendaient le Messie qui devait les délivrer. Mais les délivrer de quoi ? Certains pensaient de l’oppression de l’ennemi, et pour eux, l’ennemi était Rome. Ainsi, ils attendaient un Messie guerrier qui allait lever une armée, un grand roi à l’image du roi David, qui allait faire la guerre à l’Empire romain et le bouter hors du territoire. En vérité, ils n’avaient pas compris que le Messie allait les délivrer de l’ennemi, mais que cet ennemi était avant tout l’ego, et donc, par extension, les mensonges du monde.

Jésus-Christ est Dieu, la Parole, qui s’est faite chair pour rétablir la vérité, car les religieux suivaient davantage les traditions humaines qu’ils avaient établies que la Parole de Dieu.

Au verset 6, Dieu parle du Messie, la Parole faite chair, Jésus-Christ, et encore une fois, il s’agit d’une prophétie aujourd’hui réalisée.

Verset 7

Je publierai le décret ; l’Éternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui.

Regardons ce verset dans son écriture originelle en hébreu :

Publier ⇒ סָפַר – caphar. Il s’agit d’un verbe et d’une racine primaire qui signifie compter, dénombrer, relater. Dans le texte, ce verbe est conjugué au radical piel et donc prend le sens de raconter, répéter, déclarer.

La prescription ⇒ חוֹק – choq. Il s’agit d’une ordonnance, de quelque chose qui a été prescrit.

Quelle est cette publication qui est racontée, répétée, déclarée et qui est une ordonnance qui a été prescrite par les Écritures ? Le Fils que Dieu a engendré.

Et cette prophétie a été accomplie en Matthieu 3:16-17 : « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. »

Nous lisons la même chose en Marc 1:10-11 : « Au moment où il sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection. »

Et la même chose encore en Luc 3:21-22 : « Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection. »

Quelle est cette prophétie ? Celle de l’avènement du Messie, proclamé Fils de Dieu, par le Père, prophétie que nous lisons en Esaïe 42:1-3 : « Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon esprit sur lui ; Il annoncera la justice aux nations. Il ne criera point, il n’élèvera point la voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, et il n’éteindra point la mèche qui brûle encore ; Il annoncera la justice selon la vérité. »

Jésus-Christ venu annoncer la justice selon la vérité, Jésus-Christ qui instruira avec douceur, sans vague, sans crier, avec patience et bienveillance. Tout est dit, et tout a été accompli. Cette prescription a été publiée. Elle était annoncée, elle a eu lieu et elle a été proclamée.

Lisons Jean 1:31-34 : « Et moi je ne le connaissais pas ; mais c’est afin qu’il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d’eau. Et Jean rendit témoignage en disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il est demeuré sur lui. Et moi je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est celui qui baptise de l’Esprit-Saint. Et moi je l’ai vu, et j’ai rendu témoignage que celui-là est le Fils de Dieu. »

Celui qui baptise d’eau, c’est Jean le baptiste, et celui qui raconte, c’est Jean l’apôtre. Jean a assisté au baptême de Jésus, et il témoigne de ce qu’il a vu, il témoigne que Jésus est le Fils de Dieu, le Messie que tous les Juifs attendaient.

En Esaïe 42:6-7, nous lisons : « Moi, l’Éternel, je t’ai appelé avec justice, et je t’ai pris par la main ; je t’ai gardé, et j’ai fait de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de la prison les captifs, du cachot ceux qui sont assis dans les ténèbres. »

Et en Luc 4:17-21 nous lisons : « Et on lui remit le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour publier aux captifs la liberté et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au serviteur, il s’assit, et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. Et il commença à leur dire : Aujourd’hui est accomplie cette parole de l’Écriture, et vous l’entendez. »

Ainsi, cette vérité que beaucoup rejettent, c’est Jésus-Christ le Messie. Les pharisiens ne voulurent pas en entendre parler, car Jésus-Christ les avait mis devant le non-sens de leurs traditions. D’autres ont rejeté le Messie pour des motifs variés et nombreux, et surtout, parce qu’ils aimaient le pouvoir, ils aimaient les richesses du monde et étaient trop attachés au paraître, à l’illusion du monde, à leurs biens qui leur conféraient l’illusion d’être quelqu’un d’important aux yeux des autres. Et aujourd’hui, la guerre qui se joue dans le monde est une guerre spirituelle, non terrestre, une guerre que les antichrists, ceux qui rejettent Jésus-Christ, donc la Vérité, mènent pour faire changer les décrets de Dieu. C’est une guerre contre Dieu qu’ils mènent, une guerre spirituelle, et ils entraînent avec eux tous ceux qui sont sous leur influence. Mais Jésus-Christ délivre de l’influence, rend la liberté aux captifs et redonne la vue aux aveugles. Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et ici, il ne s’agit pas du handicap physique, mais de l’aveuglement spirituel.

 

Verset 8

Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession ;

Ce verset est une prophétie de la Fin des Temps, du retour de Jésus-Christ qui prendra enfin possession de son royaume. Jésus-Christ reviendra en tant que Roi des rois.

Et cela nous renvoie à l’inscription que Pilate a fait mettre sur la Croix : Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs. Quand ils ont vu cette inscription, les pharisiens ont tremblé. Pourquoi ? Lisons ce qui suit :

La loi romaine exigeait que pour tout condamné sur la croix, son motif de mise à mort soit inscrit sur une pancarte apposée sur la croix. Les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean, font mention de l’inscription, du motif de condamnation, qui se trouvait inscrite au-dessus de Jésus, sur sa croix.

En Matthieu 27:37, on peut lire « Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »

En Marc 15:26, on peut lire : « L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs. »

En Luc 23:38, on peut lire : « Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs. »

En Jean 19:19, on peut lire : « Pilate fit une inscription, qu’il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. »

L’inscription sur la croix était écrite en trois langues différentes, en hébreu, en latin et en grec afin que tout le monde puisse lire le motif de condamnation, comme on peut le lire en Jean 19:20 : « Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où Jésus fut crucifié était près de la ville l’inscription était en hébreu, en latin et en grec. »

En lisant l’inscription, les pharisiens et les scribes exigèrent qu’elle fût changée, mais Pilate refusa. Pourquoi les pharisiens, à cet instant précis où ils virent la tablette où était gravé le motif de la condamnation de Jésus prirent peur, et cette peur se changea en une haine encore plus féroce ?

Nous savons que le motif de la condamnation fut écrit en trois langues différentes. Et nous avons de quoi penser que les trois auteurs des Évangiles nous ont rapporté l’inscription dans ces trois langues.

Regardons l’inscription dans les trois langues :

En latin, d’après Matthieu : HIC EST JESUS REX JUDAEORUM ;

En grec, d’après Luc : HOUTOS ESTIN HO BASILEUS TON IOUDAION ;

Et en hébreu, d’après Jean : YESHOUA HANOTSRI VEMELECK HAYEHOUDIM.

Cela a été traduit, dans la plupart des cas, en français, par « celui-ci est le roi des juifs ».

Cependant, seul quelqu’un qui connaissait les Écritures, un pharisien, un scribe, un sadducéen, un docteur de la Loi, un lévite, un prêtre d’une synagogue… pouvait remarquer cette subtilité que seul Dieu est capable de réaliser. Les pharisiens, les sadducéens, les docteurs de la loi et les scribes avaient l’habitude de travailler les textes. Ils étaient habitués à lire les premières lettres des mots ou des phrases dans les psaumes, et dès qu’ils ont vu l’inscription en hébreu, ils ont su et ils ont vu. Ils ont demandé à Pilate de changer un seul mot de l’inscription, en ajoutant « il a dit qu’il est roi des juifs », afin que disparaisse la Vérité. En effet, l’inscription YESHOUA HANOTSRI VEMELECK HAYEHOUDIM, si l’on prend les premières lettres de chaque mot, forme le tétragramme YHVH, le tétragramme de Yahveh, l’Éternel. Cela fut visible devant tous, et tous les Hébreux ont pu le lire. Ironie du sort ? Non. C’est la puissance de Dieu qui s’est manifestée. Les Romains ne pouvaient pas le savoir. Et lorsque la Croix fut érigée, chaque Hébreu fut mis devant la Vérité et aucun ne pouvait plus nier cette vérité. Et depuis ce jour, tous ceux qui se sont opposés à Jésus de son vivant sur Terre, les premiers antichrists, n’ont cessé de vouer une haine terrible envers Jésus, et cette haine s’est transmise de génération en génération. Et l’esprit de ces premiers antichrists n’a pas cessé son œuvre, pour arriver à notre monde d’aujourd’hui, un monde inversé où le bien est appelé mal et le mal bien, car l’on rejette la Vérité, Jésus-Christ.

 

Verset 9

« Tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier. »

Briser ⇒ רָעַע – ra`a, verbe qui en hébreu a double sens. Il peut prendre le sens de briser, casser, rompre, mais aussi celui d’être mauvais, être mal.

Ainsi, le Messie va briser, casser tout ce qui est mal, tout ce qui est mauvais.

Le potier ⇒ יָצַר – yatsar qui est un verbe qui signifie former, façonner, structurer.

Ainsi, ce que le monde a façonné, structuré, toutes nos sociétés, seront brisés, c’est-à-dire découper en plusieurs morceaux, séparer du tout, de la racine du Mal. Dieu coupe et sépare ce qui doit l’être, Il émonde, Il taille, et Il reconstruit.

Il est le potier qui nous forme comme un vase, mais si le vase est formé par le monde, avec le mal, que le vase a un défaut, Il brise pour reconstruire.

Et c’est pour cela que l’acceptation de Jésus-Christ dans notre cœur passe nécessairement par la repentance, par le fait de se voir en vérité, de voir en vérité son état de pécheur. Il faut se briser, il faut consentir à se détacher de certaines choses qui nous rendent prisonniers, à lâcher nos programmations mentales.

Et nous verrons, lors de la prochaine étude, qui sera la conclusion du psaume 2, que Dieu nous interpelle individuellement, Il prépare chacun d’entre nous à se positionner dans son Plan et à l’intérieur de notre plan, celui qu’Il a conçu pour chacun d’entre nous.

Soyez bénis.

 

Pour visionner la vidéo de cet article

Restons en contact !

Si vous souhaitez être informé des dernières publications du blog

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Laisser un commentaire

Social Share Buttons and Icons powered by Ultimatelysocial
error: Halte au copié collé