L’évangile de Matthieu
Races de vipères – Matthieu 3:7-10
Le chapitre 3 de l’Évangile de Matthieu présente Jean Baptiste et son rôle. Jean appelle à la rédemption par l’immersion dans l’eau, ce que l’on a appelé le baptême de l’eau, en vue de préparer la venue de Jésus-Christ qui va baptiser par l’Esprit. Que signifie tout cela ? Ce chapitre 3 est riche en enseignement, et donc, nous allons l’expliquer en plusieurs parties.
Dans cette troisième étude concernant les versets 7 à 10 du chapitre 3 de l’évangile de Matthieu, on va comprendre pourquoi Jean dit aux pharisiens et aux sadducéens qu’ils sont « une race de vipères » ainsi que le symbole de l’arbre coupé à sa racine qui est une référence à l’Ancien Testament et à une parabole de notre Seigneur Jésus-Christ.
Rappelons que Matthieu adresse son évangile à des croyants qui connaissent les coutumes juives, et que son but est de montrer que Jésus est le Christ, le Messie annoncé par les prophéties. Il est certainement l’évangéliste qui fait le mieux comprendre que le Nouveau Testament est éclairé par l’Ancien Testament, lequel ne se comprend qu’à la lumière du Nouveau Testament.
⁷Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?
⁸Produisez donc du fruit digne de la repentance, ⁹et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
¹⁰Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.
Matthieu 3:7-10, Traduction Louis Segond.
Que signifie ce terme « race de vipères » qu’utilise Jean contre les pharisiens et les sadducéens ? Et pourquoi Jean leur dit-il qu’ils ont appris à fuir la colère à venir ?
Les pharisiens et les sadducéens disaient qu’ils étaient fils d’Abraham, donc les élus de Dieu. Mais Jean leur dit que Dieu peut faire des pierres et les assigner comme des descendants à Abraham. Quelle est la signification spirituelle de cette parole ? Et enfin, comment comprendre le fait que « la cognée est mise à la racine des arbres » ? Cette image de l’arbre qui ne porte pas de bons fruits et qui sera jeté au feu est déjà donnée dans l’Ancien Testament et reprise par Jésus-Christ dans la parabole de la graine de Sénevé.
Ces quelques versets soulèvent beaucoup de questions et sont très riches en enseignements spirituels. Essayons d’y voir plus clair.
Le pharisien, en grec Φαρισαῖος – Pharisaios, mot qui est la translittération du mot d’origine araméenne פָּרָשׁ – parash, qui est une racine hébraïque signifiant étendre, lever, déployer, disperser, placer, faire étalage, tendre, donner, se répandre, mettre en pièces. Les pharisiens étaient l’un des trois partis religieux juifs de l’époque de Jésus-Christ, avec les sadducéens et les esséniens. La doctrine pharisienne, qui dominait la vie religieuse des Juifs, défendait la prédestination (Dieu avait prédestiné des hommes à être des élus de Dieu). Dans la pensée pharisaïque, soit on naissait élu, soit on naissait goym, donc moins que rien. Le pharisien croyait à l’immortalité de l’âme, aux récompenses et aux châtiments divins. L’élu devait tout faire pour plaire à Dieu au risque de s’attirer son courroux. Leur religion était ramenée à l’observation stricte de la loi, et à la conformation aux ordonnances. Ils avaient rédigé plus de 600 commentaires concernant la Torah, et faisaient appliquer au peuple ces lois humaines qu’ils avaient rédigé au nom de Dieu, et il fallait suivre tous ces commandements, c’est-à-dire la tradition, à la lettre. Pour eux, l’acte extérieur est vu comme plus important que la disposition de cœur, il fallait montrer, par tout un tas de rituels ou de prières que l’on faisait dans la rue, que l’on aimait Dieu. On faisait tout un cérémonial, on s’affichait. Tout était basé sur le paraître et la piété n’était que paraître. Les pharisiens détenaient le pouvoir politique et religieux, et ils contraignaient le peuple à suivre leurs lois et autres traditions. On verra plus tard dans ces études que Jésus-Christ s’opposera à eux dans une longue tirade de reproches afin de leur faire comprendre que leurs interprétations des textes étaient fausses, et surtout, que rien ne devait être imposé, puisque le juste vivra par la foi et non par la loi. Et en effet, les pharisiens avaient ajouté de la parole à la Parole de Dieu, rendant la Parole de Dieu incompréhensible, et surtout, rendant Dieu inaccessible aux croyants. Ils y avaient ajouté de nombreuses traditions et autres coutumes qui perdaient les croyants en les rendant idolâtres.
Le sadducéen, en grec Σαδδουκαῖος – Saddoukaios, est le second parti religieux juif du temps de Jésus-Christ, avec les pharisiens et les esséniens. Les sadducéens niaient que la loi orale soit une révélation de Dieu aux israélites, et jugeaient que seule la loi écrite devait être obligatoire sur la nation comme autorité divine. Les sadducéens niaient la résurrection des corps, l’immortalité des esprits, l’existence des esprits et des anges, la prédestination divine, à laquelle ils opposaient le libre arbitre.
Souvent, il y avait de longs débats sur certains sujets entre les pharisiens et les sadducéens concernant les textes, chacun y allant de son interprétation.
En Matthieu 16:6, Jésus dit à ses disciples : « Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens. »
Le levain des pharisiens, c’est le paraître, le faux, le mensonge. Les pharisiens servent Mammon, c’est-à-dire le monde du paraître qui a érigé comme dieu l’argent. Mammon est le dieu de l’argent qui crée de l’injustice.
Le levain des sadducéens, c’est l’incrédulité, cette incrédulité qui fait basculer dans de fausses croyances, qui fait s’attacher à l’esprit de la superstition et à l’esprit de Pythôn. L’incrédule va rechercher des remèdes pour guérir, trouver la fortune… dans tout un tas de fausses croyances et doctrines, mais jamais il ne se tournera vers Dieu. C’est l’esprit New Age d’aujourd’hui, avec toutes ces personnes qui croient en beaucoup de choses, qui croient pouvoir trouver des solutions à leurs maux, physiques, mentaux, moraux et même spirituels, dans des pratiques et autres méthodes humaines, qui lisent de nombreux auteurs, qui font des formations pour développer une compétence ésotérique, mais qui jamais ne se tournent vers Dieu, c’est-à-dire la vérité.
γέννημα – gennema signifie non pas races, mais ce qui est né ou engendré. Il désigne la progéniture de l’homme ou de l’animal, ainsi que les fruits de la terre et les produits de l’agriculture. Donc, littéralement, Jean dit aux pharisiens et aux sadducéens qu’ils sont engendrés par des vipères, qu’ils sont les fruits des vipères.
ἔχιδνα – echidna, c’est la vipère.
La vipère est le symbole de la ruse et de la malice.
Ainsi, littéralement, Jean dit aux pharisiens et aux sadducéens qu’ils sont fils de la ruse et de la malice, fils de la méchanceté. Satan est le rusé, le malicieux, il n’y a aucune vérité en lui. Et c’est pour cela que Jésus en Jean 8:44 dit aux pharisiens : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. »
Ainsi, les pharisiens et les sadducéens ont pour père Satan, leurs pensées sont celles de Satan, ils ne profèrent que le mensonge. Meurtrier dès le commencement, car Satan incite aux péchés et le péché a pour conséquence l’éloignement de Dieu, et donc, de la vie de l’esprit. C’est la seconde mort, celle de l’esprit.
À fuir ⇒ φυγειν – phugein qui est la forme à l’infinitif et à l’aoriste actif du verbe φεύγω – pheugo, littéralement s’enfuir, chercher la sécurité par la fuite, et dans son sens métaphorique, éviter quelque chose d’odieux par la fuite, échapper à quelque chose, ici, dans notre texte, à la colère à venir. Comme le verbe est à l’aoriste, il indique un évènement situé dans le passé, mais qui est sans durée.
Dans le texte en grec, il y a un mot qui n’a pas été traduit, il s’agit de la préposition ἀπό – apo. On devrait lire « qui vous a appris à fuir (ἀπό – apo) la colère à venir ? »
La préposition ἀπό – apo est une préposition de séparation. Lorsqu’elle est située après un verbe, comme c’est le cas dans ce texte, elle marque une séparation par rapport à un lieu. Et ce lieu, c’est le Royaume des Cieux. Et effectivement, les pharisiens et les sadducéens vont s’opposer à Jésus-Christ. Cette préposition marque aussi une séparation d’origine et donne une indication sur la cause d’un effet. Les pharisiens et les sadducéens se sont séparés de la Torah, de la Parole de Dieu, pour s’attacher à des traditions et coutumes humaines.
La colère ⇒ ὀργή – orge. Ce mot est écrit de cette manière dans le texte originel en grec : οργης – orgis, littéralement la rage.
Ce qui était perçu comme la colère de Dieu était un mouvement d’agitation de l’âme, une impulsion, une angoisse qui saisit, une émotion violente et spécialement la colère. Les pharisiens et les sadducéens, à force de nourrir leur orgueil, donc leur ego, ont appris à vivre « en paix » avec leur ego, à ne pas être torturé dans leur esprit par l’ego. Pour eux, qui se considéraient comme les meilleurs, ils étaient persuadés d’être des guides spirituels, élevés au-dessus du peuple, et si le peuple ne les aimait pas, c’est parce que le peuple était trop bête pour les comprendre. Ils se disaient « élus », seuls détenteurs du savoir, et donc, gardiens de la croyance religieuse. Et parce qu’ils s’étaient persuadés de cela, ils avaient appris à négocier avec leur ego, et donc, à plus ou moins gérer leurs émotions fortes. Car lorsque Dieu n’est pas, c’est l’ego qui prend le dessus. Et à ce moment, il se joue une lutte intérieure entre l’ego et l’esprit, qui va forcément se répercuter dans l’âme et dans le corps. Celui qui ne connaît pas cette lutte, qui est un combat de tous les jours contre l’ego, a finalement cédé à son ego, et donc, a appris à composer avec lui en devenant lui. Celui qui ne connaît pas de lutte intérieure, ce n’est pas que tout va bien, c’est qu’il est devenu son ego. Le mal, pour ne pas être expulsé, agit toujours à bas bruit. C’est comme un cancer qui ronge de l’intérieur, qui ne provoque aucune douleur, et lorsqu’on le remarque, c’est que c’est la fin. C’est le mal a dit (maladie) ou le mal qui arrive à l’heure (malheur).
Dans ce verset, Jean rappelle la promesse faite à Abraham que l’on peut lire en Genèse 16:8 : « Et je ferai que ta postérité soit comme la poussière de la terre ; si l’on peut compter la poussière de la terre, on comptera aussi ta postérité. »
Cette promesse de Dieu à Abraham contient une symbolique très forte. En effet, il n’est pas question ici d’enfants physiques. Dieu ne dit pas à Abraham qu’il aura beaucoup d’enfants. Il s’agit de spiritualité. Abraham est celui à qui Dieu s’est révélé. Dieu parlait à l’esprit d’Abraham, et Il l’instruisait. Et Dieu lui dit que de nombreuses personnes seront comme lui, avec le même esprit, capables d’écouter Dieu. Et finalement, ceux qui auront le même esprit qu’Abraham seront capables de produire des fruits de repentance.
Or, les pharisiens et les sadducéens voulaient garder leur statut et leurs croyances, ce qui les empêchait de se repentir, car ils auraient dû alors renoncer au pouvoir que leur conférait leur statut social. Et cela, ils ne le voulaient pas. À cause de leur orgueil, ils étaient incapables de se laisser guider par l’Esprit Saint, et donc, de renoncer à toutes leurs fausses croyances. Seuls quelques-uns y sont parvenus. On citera en exemple Nicodème, Joseph d’Arimathie, Gamaliel et bien sûr Paul.
D’ailleurs, au verset 9, Jean leur dit clairement d’arrêter de prétendre, littéralement dans le texte en grec, de penser en eux-mêmes. Les pharisiens et les sadducéens avaient une haute opinion d’eux-mêmes, ils pensaient être les « élus », aujourd’hui, on dirait les élites, ils se pensaient au-dessus de la masse, les privilégiés de Dieu. Ils pensaient que Dieu ne pouvait pas aimer ceux qui ne leur ressemblaient pas.
On verra, lorsque l’on étudiera la parabole du pharisien et du publicain, que les pharisiens avaient tellement une haute estime d’eux-mêmes que lorsqu’ils s’adressaient à Dieu, ils Le remerciaient de ne pas les avoir créés comme le publicain, c’est-à-dire moins que rien.
Donc, ici, on a une image de ce que Dieu a commencé à faire par le ministère de Jésus-Christ, c’est-à-dire couper la racine de ce qui a plongé le judaïsme dans l’erreur. C’est le judaïsme en profondeur que Jésus-Christ va travailler pour couper tout ce qui a été ajouté par l’homme, c’est-à-dire la tradition et les coutumes, ainsi que toutes les lois que les pharisiens avaient ajouté à la Parole de Dieu, toutes leurs fausses interprétations, qui d’ailleurs, ont donné le Talmud, et Jésus-Christ y fera référence dans la parabole du figuier desséché (Marc 11) où Il fera comprendre que le Talmud, basé sur des ajouts de paroles à la Parole de Dieu et devenu la tradition, comporte de nombreux mensonges.
En Matthieu 7:16-21, Jésus-Christ dit : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi, tout bon arbre produit de bons fruits ; mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, ni un mauvais arbre produire de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. »
Et tout arbre qui ne produit pas de bons fruits sera coupé à la racine et jeté au feu. La Parole de Dieu permet de se garder des faux prophètes, parce qu’elle fait rester dans la Vérité.
Et pour porter de bons fruits, que faut-il faire ? Suivre le premier conseil que Dieu nous donne au Psaume 1 : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, ne s’arrête pas dans la voie des pécheurs et ne s’assied pas dans le cercle des moqueurs, mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel et médite sa loi jour et nuit. Il est comme un arbre planté près des eaux courantes, qui donne son fruit en sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; tout ce qu’il fait, il le mène à bien. Tels ne sont pas les méchants, mais ils sont comme la balle que le vent emporte ; aussi les méchants ne subsisteront-ils pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, et la voie des méchants aboutit à la ruine. »
Ce psaume est expliqué dans une série d’études, dont voici le lien du premier volet.
Comment reconnaît-on un arbre qui ne porte pas de bons fruits ? Jésus-Christ nous en donne la réponse dans la parabole de la graine de Sénevé en Matthieu 13:31-32 que l’on étudiera plus en profondeur lorsque l’on arrivera au chapitre 13 de l’évangile de Matthieu. Contentons-nous de la lire et de l’expliquer rapidement : « Il leur proposa une autre parabole, disant : Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé, qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est bien la plus petite de toutes les semences, mais quand il a crû, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, tellement que les oiseaux du ciel viennent et s’abritent dans ses branches. »
Il s’agit d’une très petite graine qu’un homme, et non Dieu, plante dans son champ, et cette petite graine devient un grand arbre, tellement grand qu’il abrite des oiseaux. Jésus explique, plus haut dans le texte de Matthieu 13, que les oiseaux symbolisent les démons. Donc, cet arbre abrite des démons dans ses branches.
On retrouve cette image des oiseaux assimilés aux démons au psaume 73:2 : « Elles ont donné les cadavres de tes serviteurs en pâture aux oiseaux du ciel, la chair de tes fidèles aux bêtes de la terre ; »
Elles, ce sont les nations, dans le mot nation, entendez nativité et donc ADN, sous-entendu un groupe de personnes qui portent le même ADN transmis de génération en génération, et dans cet ADN, et le fait que ce soit un même groupe de personnes, on a l’idée aussi de la transmission des coutumes et des traditions. Donc, ces nations ont profané le temps de la sainteté (verset 1). Les cadavres ce sont les morts spirituels. Donc, ces nations ont éteint les esprits de ceux qui les ont écoutés, et ces gens, devenus morts spirituellement, des zombis, ont été donnés en pâture aux oiseaux du ciel, c’est-à-dire aux démons. Ils sont donc sous emprise totale de leur ego et possédés par des démons.
Cette graine de sénevé, normalement, devait être un arbuste, mais non un arbre. Elle a eu une croissance anormale. Cette croissance symbolise l’orgueil de celui qui regroupe autour de lui des fans, des idoles… C’est une croissance anormale, contraire au plan de Dieu et qui nourrit l’orgueil de l’homme. Et symboliquement, il s’agit des doctrines religieuses qui attirent les croyants, mais qui abritent en leur sein des démons, comprenez des mensonges qui s’opposent à la Parole de Dieu. Dès que dans une doctrine ou un dogme, il y a de la parole ajoutée à la Parole de Dieu, la vérité devient relative, et donc, n’est plus une vérité, mais un mensonge. Ici, Jésus-Christ prophétise le développement anormal du christianisme dans son sens large, christianisme qui réunit de nombreux croyants sous des doctrines religieuses qui ont ajouté ou retranché de la parole à la Parole de Dieu. Cela symbolise aussi le « guide spirituel » ou le « pasteur » gonflé d’orgueil qui prêche un faux évangile et qui réunit autour de lui de nombreux adeptes. C’est le faux prophète. Pour ne pas tomber dans les pièges de leurs fausses doctrines, il faut s’en éloigner, ne pas les écouter, et surtout, si on les entend, passer tout ce qu’ils disent au crible de la Parole de Dieu.
D’ailleurs, si l’on revient aux pharisiens, avant de devenir le plus important parti religieux et politique juif, le premier groupe de pharisiens qui s’était constitué s’est distingué par sa droiture et son courage. Ces premiers pharisiens voulaient revenir à la loi de Moïse et l’observer sans en dévier. Plus le mouvement a pris de l’ampleur, plus quelques pharisiens ont fait baisser le niveau moral, pour devenir le groupe très important du temps de Jésus-Christ, un groupe qui abrite en son sein des doctrines démoniaques, contraires à la Parole de Dieu. La croissance a été anormale, et donc, ce n’est pas Dieu qui les a fait croître, mais leur orgueil.
Enfin, dans la prophétie d’Ezéchiel 17:21-24 : « Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : J’enlèverai, moi, la cime d’un grand cèdre, et je la placerai ; j’arracherai du sommet de ses branches un tendre rameau, et je le planterai sur une montagne haute et élevée. Je le planterai sur une haute montagne d’Israël ; il produira des branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique. Les oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes reposera sous l’ombre de ses rameaux. Et tous les arbres des champs sauront que moi, l’Éternel, j’ai abaissé l’arbre qui s’élevait et élevé l’arbre qui était abaissé, que j’ai desséché l’arbre vert et fait verdir l’arbre sec. Moi, l’Éternel, j’ai parlé, et j’agirai. »
C’est Dieu qui parle et qui explique ce qu’Il va faire. Le cèdre, c’est Jésus-Christ. Il n’est pas comparé à un arbre quelconque, mais à un cèdre qui, en hébreu, signifie être ferme, être rendu ferme. Jésus-Christ est l’arbre de vie, le seul arbre duquel tout être tire la vie. « Les oiseaux de toute espèce reposeront sur lui » signifie que beaucoup de fausses doctrines, des doctrines mensongères usurperont le nom de Jésus-Christ, il s’agit essentiellement des faux prophètes.
Soyez bénis
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